Sublime

Ce que l’on appelle aujourd’hui “économie” est devenu l’art subtil de faire de la prédation une science dont la complexité permet de justifier la place considérable dévolue au superflu, alors que le mode d’existence traditionnel semble être une sorte d’optimisation de l’art de vivre ensemble avec simplicité. Même

Défense d’une agriculture plus écologique, engagement en faveur de la transition énergétique, éloge de la production nationale et de la relocalisation, le tout au nom du «patriotisme écologique», telles sont désormais les grandes lignes de l’écologie politique frontiste. Favorable à la production nucléaire, seule en mesure de satisfaire aux exigenc

Fou ou esclave, est-ce là le choix de l’homme ? »

Sans organisation écologique, les classes populaires – et en particulier leurs fractions vivant dans les quartiers populaires – sont non seulement condamnées à littéralement étouffer, mais en plus à être tenues pour responsables de leur propre malheur : elles polluent à cause de leurs vieilles voitures diesel...

S’ils ne nient pas la dimension spirituelle dans l’écologie – difficile de faire autrement, l’écologie partout dans le monde est associée à une forme de spiritualité –, ils distinguent la bonne spiritualité de la mauvaise. À les entendre, les bonnes croyances sont lointaines et ancestrales, on évoque tel ou tel peuple autochtone d’Amérique du Sud.

« processus de déséconomisation des mentalités43 »