Sublime

Trêve d’hypocrisie : ce que tout le monde appelle “éducation” est une machine à fabriquer des soldats de la pseudo-économie, et non de futurs êtres humains accomplis, capables de penser, de critiquer, de créer, de maîtriser et de gérer leurs émotions, ainsi que de ce que nous appelons spiritualité ; “éduquer” peut alors se résumer à déformer pour f

Pour André Gorz, le sartrien et le marxiste, l’individu existe en se produisant lui-même, c’est la marque de son autonomie existentielle. Mais cette autonomie est largement compromise lorsqu’il est « produit » dans ses comportements et dans son imaginaire comme consommateur pour des marchandises.

Un clic sur son blog et j’absorbais bons mots et trouvailles, récupérais un cerveau. Comme un précipité d’intelligence. Il m’a fallu du temps pour établir le lien : l’accès à la connaissance est au cœur des luttes, la formulation même de nos pensées la dernière des libertés. Politique, éducation, recherche... l’élite confisque nos outils. Aaron ent

il est devenu une personne qu’il respecte.

Le compositeur, qui depuis le Conservatoire avait défendu farouchement son indépendance, était érigé en maître à penser. Cette distinction, après tant d’années obscures, aurait pu flatter son orgueil s’il avait eu un caractère de chef de file. Or, c’est un individualiste et il n’imagine pas qu’un autre musicien puisse suivre le même système que lui

Dans Rester vivant, il prévient : « La société où vous vivez a pour but de vous détruire. Vous en avez autant à son service. L’arme qu’elle emploiera est l’indifférence. Vous ne pouvez pas vous permettre d’adopter la même attitude. Passez à l’attaque ! Toute société a ses points de moindre résistance, ses plaies. Mettez le doigt sur la plaie, et ap

« Kierkegaard brandissait devant Hegel une terrible menace : lui envoyer un jeune homme qui lui demanderait des conseils » (IV. 12681) ? Qu'il existe deux façons d'être philosophe. La première, celle du penseur danois, qui permet la construction d'une identité, la fabrication d'une existence, la sculpture de soi pour quiconque souhaite donner un se

Dans l’enseignement magistral, vertical, collectif, classique, on a tout simplement oublié, aujourd’hui encore, pour des raisons d’organisation de l’école, ou faute de s’intéresser à la psychologie et au cerveau des enfants (à leur « âme », leur élan), qu’un organisme passif n’apprend pas, ou

« l’enfant n’est pas un vase qu’on remplit mais un feu qu’on allume3 », une sapience totalement oubliée dans l’école d’aujourd’hui. L’heure n’est plus à l’éducation de stock mais à l’éducation de flux, c’est à la dynamique d’apprentissage qu’il faut s’intéresser, pas au stock de savoirs. Il faut rendre nos enfants gourmands de savoirs. Cela tombe b