Sublime

la société est une vaste conspiration visant à vous détourner des choix importants pour que vous restiez focalisé sur les choix anodins.

Lorsqu’une société entière est édifiée autour du souci de soi, ses membres se séparent, se divisent, s’éloignent. Et c’est bien là ce qui nous est arrivé. Nous sommes descendus dans la vallée. Le pourrissement manifeste de notre vie politique est dû à un pourrissement de nos fondements moraux et culturels – dans les rapports que nous entretenons en

On va voir qu’il existe désormais un nombre conséquent de voix et de médias qui permettent de scander un bruit de fond qui entretient et rend évident le conservatisme d’atmosphère dans lequel baigne la France des années 2020. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à parler d’hégémonie culturelle à la Antonio Gramsci (Brustier, 2015). On verra que les s

Peut-être que certains trouveront ridicule la vision qu’ont ces moines de la vie humaine, est-elle plus ridicule que la pensée qu’on déploie dans un parti politique ? Je suis loin d’en être sûr. Chez nous, c’est la logique, le rationnel qui règnent en maître. La philosophie française, celle des Lumières. Ces Lumières qui moi ne m’ont jamais beaucou

« Faire époque », qualifier la crise que nous vivons (exogène ou endogène au capitalisme financier, structurelle ou conjoncturelle), ouvre un champ de luttes essentielles.

Le problème est le suivant : « L’identité de groupe peut être fractionnée jusqu’au niveau de l’individu. » Il faudrait inscrire cette phrase en lettres capitales. Chaque individu est unique. Et pas seulement de manière superficielle. Chaque individu est significativement unique. L’appartenance à un groupe ne peut pas refléter cette variabilité. Poi

Les trois sources auxquelles s’abreuve la science politique des années 1950 affirment donc en même temps qu’une élite dirige en réalité nos sociétés (c’est la position du béhaviorisme), que seules les élites peuvent la diriger (c’est la position de l’élitisme), et qu’il vaut mieux que les élites la dirigent (c’est l’idée exprimée par les auteurs li

Mon ambivalence morale au sujet de la politique a toujours fait de moi l’invité neutre à bien des tables. En tant qu’écrivain, il se trouve que je suis plus curieux de comprendre les pensées et les sentiments de mes amis que je ne le suis de débattre de la pertinence de leurs prévisions politiques, de qui aurait dû gagner le collège électoral, ou d

Il m’a fallu plusieurs décennies pour découvrir quel type de conservateur j’étais, mais j’ai fini par comprendre que je suis un conservateur burkien. L’essence de ce que je tiens pour vrai est contenue dans ses Réflexions. Je n’ai aucun doute quant à la puissance des idées parce que ce livre a changé ma vie. En donnant un nom à une philosophie, il