Sublime

Si le discours du premier parti d’extrême droite n’a pas aujourd’hui la véhémence de celui des années 1930, ce n’est pourtant pas seulement en raison du principe de réalité qui lui fait craindre le juge. Cela tient aussi à une stratégie politique rodée, qui vise à normaliser l’image publique du parti, et ainsi à briser le plafond de verre électoral

perfidious

La dystopie politique décrite par Harari prévoyant que le monde de demain serait divisé en deux entre « les dieux et les inutiles » pourrait malheureusement devenir une réalité sociale.

De crise en crise, une inversion s’est produite. Marine Le Pen et son parti ont obtenu un brevet de républicanisme, achevant par là même la dédiabolisation. Jean-Luc Mélenchon, au contraire, s’est vu de manière croissante attribuer la position de diable de la République. Or, en politique comme dans le monothéisme, il ne peut y avoir qu’un seul diab

« Notre vie se perd dans des détails... Simplifiez, simplifiez, simplifiez ! » disait le moraliste américain Henry David Thoreau

Notre tort, c’est de croire qu’il faut choisir entre production et préservation de la nature. À travers la révolution industrielle, l’économie semble avoir trahi la nature.

Le fondamentalisme islamique incarne bel et bien un défi radical, mais la « civilisation » qu’il défie est une civilisation mondiale plutôt qu’un phénomène uniquement occidental.