Sublime

particulièrement vérifié pour les questions de préférences culturelles et de tolérance à l’endroit des immigrés et des minorités, a fortiori si l’on compare la France des années 1980 à celle des années 2020.

Face à ces évolutions « par en bas », il faut aussi prendre en compte des dynamiques par « en haut » du côté de l’offre politique.

Il fut un temps où la « moyennisation » semblait le chemin suivi par la société française (Mendras, 1988).

L’enjeu principal est de statuer sur l’existence d’une « droitisation par en bas », et de le faire avec les méthodes les plus pertinentes. Pour ce faire, il est d’abord nécessaire de revenir sur la manière dont on mesure l’opinion publique, et donc de se donner les moyens de faire le tri entre bons et mauvais sondages, bons et mauvais instruments.

Dans les années 2010, ce chemin n’est pourtant plus aussi clair, et peut se transformer en impasse, voire en piège pour nombre de salariés.

est donc difficile de conclure à une droitisation des données d’opinion. Et la France n’est pas une exception, contrairement à ce qu’on entend souvent. Elle ressemble beaucoup à ses voisins, tant par son soutien à l’État-Providence que par les logiques à ce soutien (Gonthier, 2017).

Se pose également la question de la dimensionnalité des valeurs : peut-on résumer les préférences des Français avec une seule dimension, donc un seul grand clivage, ou doit-on en distinguer plusieurs ? Et si oui, lesquelles ?

Comment comprendre alors que ces demandes et ses évolutions ne se traduisent pas dans les votes ou les débats médiatiques ?