Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer
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Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer
des doses régulières de solitude, entrecoupant notre mode de socialité par défaut, sont nécessaires à l’épanouissement d’un être humain. Il est plus urgent que jamais d’en prendre conscience car, comme je m’apprête à l’exposer, pour la première fois dans l’histoire humaine, la solitude commence à disparaître entièrement.
Pour nous épanouir, nous avons encore besoin de nous enraciner dans des communautés intimes. Depuis des millions d’années, nous nous sommes adaptés à la vie en petites bandes de quelques douzaines de personnes, pas plus. Aujourd’hui encore, la plupart d’entre nous estimons impossible de connaître vraiment plus de cent cinquante individus, indépenda
... See moreIl y a maint penseur contemporain qui souligne la dépendance de l’individu à l’égard de la société. C’est au contraire le seul acte de cultiver la solitude intérieure, au milieu de vies encombrées, qui rend supportable la société. Ces moi isolés ne peuvent se reconnaître, qui vont et viennent parmi les autres.
si l’on replace la privation de solitude dans le contexte des idées que l’on vient de présenter, la priorité donnée à la communication par rapport à la réflexion a de quoi inquiéter sérieusement. En effet, éviter la solitude revient à se priver de ses apports positifs : la capacité à clarifier des problèmes ardus, à lisser ses émotions, à acquérir
... See moreOn a besoin d’interactions et de liens avec les autres, on a besoin de donner et de recevoir, on a besoin d’appartenir276. Une idéologie prônant la liberté individuelle à l’extrême peut être dangereuse car elle pousse les gens à quitter leur maison, leur travail et leur famille à la recherche d’un épanouissement personnel et professionnel. Cela bri
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