Sublime

Le XXIe siècle est placé sous le signe de l’entrée dans l’histoire universelle, soit une configuration qui peut sembler très éloignée du monde de la première moitié du XIXe siècle dans lequel a vécu, pensé et écrit Alexis de Tocqueville. L’heure n’est plus à l’ascension de la démocratie mais à sa crise face à l’onde de choc populiste et à l’émergen

For reasons that need no repetition, the individual’s public preference depends on Ye, the expected level of the public opposition, and on x, his private preference. Given that his incentive to support the opposition varies directly with Ye and inversely with x, there is a critical value of Ye at which he will abandon the government for the opposit

Comme notre lecture de Shils l’a montré, les affaires politiques doivent être traitées selon la raison, et cette raison n’est pas universellement partagée. Ce qui s’en éloigne doit être soigneusement tenu à l’écart du pouvoir. Or ici aussi, le degré de confusion politique des analyses antipopulistes est particulièrement élevé. En condamnant sous le

Il ne peut y avoir de démocratie stable sans capacité d’appréhender l’autre comme un alter ego : un système politique dans lequel chacun codécide de l’avenir de tous suppose que nous nous reconnaissions comme des égaux par-delà nos différences sociales et culturelles. L’empathie est un préalable éthique à la citoyenneté. Tout despotisme œuvre à son

La critique de la participation civique et la légitimation d’une division du travail politique, pour utiliser l’expression suggestive de Schumpeter, reprennent une vieille rhétorique antidémocratique. On la retrouve en effet aussi bien chez Benjamin Constant que chez Edmund Burke, l’abbé Sieyès, James Madison, ou bien sûr chez les oligarques athéni

Anne Applebaum’s Twilight of Democracy is another deeply instructive study of the illiberal drift of so many democracies across the globe.3 However, like so many others, Applebaum’s view proceeds from a default assumption that democracy is a discrete system. But that assumption prevents us from understanding democracy as a constantly evolving cultu

The danger confronting postliberals is that some of them will succumb to the pressures of liberal centrism while others will be seduced by the lure of demagogic populism or outright authoritarianism. To hold the line, postliberals need to resist simplistic slogans, chief of all ‘going left on the economy and right on culture’.

One rupture involves initiatives among territorial governments that introduce forms of citizen voice, often with new media in hand. These range from the advent of participatory budgeting processes in Porto Alegre, Brazil, in 1989 to the digital deliberation platforms adopted more recently in places like the city of Barcelona and the national govern