Sublime
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C'était mal connaître Camus, même âgé de vingt-deux ans, d'imaginer qu'il puisse vouloir le bonheur sans la vérité ou la vérité sans le bonheur, pire encore, qu'il puisse consentir à payer le bonheur du sacrifice de la vérité ou la vérité d'un renoncement au bonheur ! Camus voulait le bonheur et la vérité, car il savait que l'évincement de l'un cau
... See moreMichel Onfray • L'ordre libertaire: La vie philosophique d'Albert Camus (French Edition)
dix-sept ans, se savoir lentement mais sûrement rongé de l'intérieur installe sur un terrain ontologique particulier. Dans cette configuration existentielle, la philosophie n'est pas un jeu d'enfant, une pratique ludique et théorétique, mais un art de vivre au bord du gouffre.
Michel Onfray • L'ordre libertaire: La vie philosophique d'Albert Camus (French Edition)
Le Premier Homme contient un programme existentiel : « Essayer de vivre enfin ce que l'on pense en même temps que l'on tâche à penser correctement sa vie et son temps » (IV. 568). Les Essais de Montaigne, les Pensées de Pascal, le Gai Savoir de Nietzsche peuvent changer la vie de leur lecteur – comme Noces.
Michel Onfray • L'ordre libertaire: La vie philosophique d'Albert Camus (French Edition)
Raymond Aron wrote of Sartre in his schooldays that ‘his ugliness disappeared as soon as he began to speak, as soon as his intelligence erased the pimples and swellings of his face’.
Sarah Bakewell • At the Existentialist Café: Freedom, Being, and Apricot Cocktails with Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Martin Heidegger, Maurice Merleau-Ponty and Others
As Sartre read it, he also worked on his own philosophical notes, which were growing into a book. In one of the many brief letters he tried to send Beauvoir, on 22 July 1940, he added as a postscript, ‘I’ve begun to write a metaphysical treatise.’ This would become his greatest work: L’être et le néant (Being and Nothingness). The very day he menti
... See moreSarah Bakewell • At the Existentialist Café: Freedom, Being, and Apricot Cocktails with Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Albert Camus, Martin Heidegger, Maurice Merleau-Ponty and Others
Sartre pensait cependant qu’il fallait trancher suivant la vision qu’on a des choses à l’instant. Si l’on s’abstient par peur de commettre une erreur, on est sûr d’en faire une. Comme l’avait observé Kierkegaard : Le philosophe a parfaitement raison de dire qu’il faut comprendre la vie en arrière. Mais on en oublie l’autre terme : qu’il faut la viv
... See moreAude de Saint-Loup • Au café existentialiste : La liberté l être & le cocktail à l abricot (French Edition)
Monsieur Hamil paraissait tout triste. C’est ses yeux qui faisaient ça. C’est toujours dans les yeux que les gens sont les plus tristes.
Émile Ajar • La vie devant soi (Littérature générale) (French Edition)
Si quantité de gens aux intérêts incompatibles prétendent tous que le droit est de leur côté, comment les départager ? Dans un paragraphe de la dernière partie des « Communistes et la paix », Sartre avait esquissé une solution hardie : pourquoi ne pas trancher chaque situation en se demandant comment elle apparaît aux « yeux du plus défavorisé », d
... See moreAude de Saint-Loup • Au café existentialiste : La liberté l être & le cocktail à l abricot (French Edition)
S’il n’a pas le droit de s’écarter et de mépriser, il garde celui de juger. Rien ne peut sortir de l’humain, de la foule. La trahison était de croire le contraire. On meurt seul. Tous vont mourir seuls. Que du moins l’homme seul garde ici le pouvoir de son mépris et de choisir dans l’affreuse épreuve ce qui sert à sa propre grandeur.