Sublime

Comme dit la sagesse populaire : « le savant sait résoudre des problèmes que le sage n’aurait jamais eus4. »

Antoine Yeretzian, le cofondateur de Blockchain France,

pourquoi réussirais-tu, petit présomptueux ? » Alain Peyreffite3, puis Yann Algan et Pierre Cahuc4 ont bien compris ce phénomène. Ce qu’il faut, pour faire émerger une Silicon Valley, c’est un haut débit de confiance, en soi et en l’autre. Or une société dont les membres ne se font pas confiance est une société où les individus n’ont pas confiance

révolutionnent l’éducation » (article enthousiaste) qui vient à l’appui de la vision du nouveau ministre français de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, très pro-neurosciences cognitives (voir ses ouvrages, L’École de la vie et L’École de demain, Paris, Odile Jacob, 2014 et 2016). Tout cela révèle que les attentes sont fortes, voire trop

Mais ce qui est sûr, c’est que la sagesse n’est pas dans ses centres d’intérêt. Elle est inexistante, par exemple, dans notre système éducatif : la plupart des pays riches attendent en effet la dernière année de scolarité – qui n’est pas obligatoire, d’ailleurs – pour mentionner un peu de philosophie fossilisée, sur laquelle les élèves dissertent

On dit que tout individu est le disciple conscient ou non d’un philosophe influent.

l’histoire des idées sur notre planète. Il serait intéressant d’inventer une forme de « sciences citoyennes des futurs possibles » en invitant en particulier les prochaines générations à faire ce type d’exercice afin de les aider à penser de nouvelles utopies dans lesquelles, comme Thomas Moore avant eux, on invente d’autres formes d’organisations