Apprendre au XXIe siècle (French Edition)

Il existait à l’époque un réel dialogue entre les différents champs du savoir (ce qu’on appelle aujourd’hui l’interdisciplinarité), des réseaux de communication informels (les « collèges invisibles »), des tiers lieux comme les cafés ou les salons pour tester et échanger les idées… Et, bien sûr, les livres et les imprimés, dont l’historienne améric

Placer l’intérêt général au cœur du système n’implique pas pour autant de tout confier à l’État. L’école et l’enseignement supérieur tels qu’ils se sont structurés aux XIXe et XXe siècles sont majoritairement publics, mais l’État a su laisser se développer un secteur privé qui contribue à la réalisation de ses objectifs, grâce à différents systèmes

comment, que les études internationales démontrent que le fait de lire des histoires à ses enfants est un des meilleurs prédicteurs de la réussite scolaire future ? Si les parents ne savent pas lire, ou pas assez bien, qui prend le relais ?

Pendant longtemps, tant que le monde ne changeait pas trop vite, former les générations à venir comme l’avaient été les générations précédentes était un moyen de répondre aux principaux défis. Ce n’est plus le cas : les changements du monde sont trop rapides. Vous avez certes la liberté de juger que ce n’est pas une bonne chose, mais pensez-vous sé

Ce partage d’expériences peut profiter à tous. Celles et ceux qui accompagnent les personnes en fin de vie disent qu’elles évoquent peu ce qui semble préoccuper la plupart d’entre nous à d’autres âges de la vie. Ainsi ces personnes ne parlent pas d’argent ni de relations de pouvoir. Elles parlent plus d’amour, de valeurs, de relation à l’autre, voi

En créant un grand « service public de l’apprendre ». Les XIXe et XXe siècles nous ont légué un service public de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Alors même que Condorcet l’avait pensée dès 1792, la formation tout au long de la vie, elle, n’a jamais bénéficié d’un tel engagement de l’État. Et, nous venons de le voir, la petite

Partout dans le monde émergent des « tiers lieux », traduction littérale de l’expression third place, popularisée dès la fin des années 1980 par le sociologue américain Ray Oldenburg50. Il s’agit de lieux où se nouent des relations sociales et où l’on apprend et qui ne sont ni le domicile ni, selon les âges, l’école ou le lieu de travail.

Dans le même ordre d’idée, les Japonais, eux, ont développé le concept de l’ikigai. Il postule que la « joie de vivre » ou la « raison d’être » de chacun se situe au point d’intersection entre ce que l’on aime, ce que l’on sait ou peut apprendre, ce pour quoi on peut trouver des ressources, y compris un salaire, et ce dont le monde a besoin.

C’est ce que ses promoteurs appellent « l’inclusion inversée » : au lieu d’intégrer les handicapés dans des espaces réservés aux valides, il invite les valides dans un espace d’abord pensé pour les handicapés.