Sublime

in the advanced political cultures of the Enlightenment tradition the creation of knowledge can and should be paramount, and the idea that representative government depends on proportionate representation in the legislature is unequivocally a mistake.

Si son évolution politique ne s’était pas arrêtée au stade embryonnaire, l’Union européenne aurait pu constituer sa propre cour de justice. Ce n’est pas le cas. Quant à la compétence d’une instance de justice internationale effectivement planétaire, elle demeure un vœu pieux.

Mestmäcker décrivait le traité de Rome comme l’application des propositions de Hayek sur la nécessité de lier l’État par des « principes juridiques constitutionnellement garantis191 ». Cependant, il ne pouvait que constater une des faiblesses du droit : son incapacité à reconnaître ses propres aspects politiques192. C’est vers Schmitt qu’il se

Le gouvernement des experts pose un problème démocratique évident. Il est surtout un contresens historique total. Au moment précis où les élites ont perdu le monopole de l’information et où les réseaux sociaux comme les émissions de téléréalité nous donnent l’impression que nous pouvons décider de tout, partout, toujours, on voudrait que des

la « démocratie liquide ». Cette expression un peu obscure désigne tous les systèmes, aux configurations innombrables, de délégation et de subdivision du vote : pour un vote donné, vous pouvez choisir de transmettre votre voix à la personne de votre choix, ou d’en conserver la moitié et de lui confier l’autre, ou encore de céder n’importe quelle

I hold it to be sufficiently demonstrated that universal suffrage is by no means a guarantee of the wisdom of the popular choice, and that, whatever its advantages may be, this is not one of them.

When we do, we assume the politicians are clients in a patron–client relationship, and we assume their obligations will cloud their impartial judgment.

« La démocratie exécutive des années 1960 se trouve en porte-à-faux par rapport à son époque, diagnostique Nicolas Roussellier. […] Le “pouvoir personnel” du Président, qui était la pièce centrale de l’édifice construit par de Gaulle, ne remplit plus le rôle qui avait été défini pour lui entre 1958 et 196218. » Le chef de l’État élu n’en reste pas