Sublime

Ce que paradoxalement veut Montaigne avec ce livre, c’est d’en finir avec le monde des livres afin d’apprendre à lire le livre du monde. Comment ne pas lui donner raison ?

Il compose donc son livre. Son sort en dépend. Il l’affirme en croyant qu’une telle confession spirituelle, revisitant le passé, lui permettra d’entrer désormais dans une nouvelle vie, lucide et désabusée. Pourtant, il ne songe pas encore à quitter la littérature. Les grands poètes lui ont donné un modèle. Il se sait précédé par eux sur le chemin d

Jean-François Revel, que nous croisions au Codec de Paimpol, poussant son caddie exclusivement rempli de bouteilles de pinard, lui-même apoplectique, sans cou, renfrogné, et avec ça capable encore d’écrire des livres éblouissants d’intelligence acerbe et de lucidité. Je n’en connais pas de meilleur sur Proust, pas de vues plus justes, ni plus orwel

Les droits d’auteur sont mirifiques. Il perçoit 18 % au premier exemplaire vendu, alors qu’accorder un maximum de 16 % est déjà un crève-cœur pour un éditeur. D’ordinaire, le barème s’échelonne de 10, 12 à 14 % et, plus souvent, de 8, 10 à 12 % pour une fiction. Dix

Jean-Louis Curtis est totalement oublié aujourd'hui. Il a écrit une quinzaine de romans, des nouvelles, un recueil de pastiches extraordinaire… La France m'épuise contient, à mon avis, les pastiches les plus réussis de la littérature française : ses imitations de Saint-Simon, de Chateaubriand sont parfaites ; il se débrouille très bien aussi avec S

Braverman, un collègue très correctement habillé, vint me voir avec un journal à la main. Je ne lis pas l'anglais, étant francophone de culture et d'origine, et fier de l'être, compte tenu de l'apport de la France au passé, dont elle continue à s'acquitter.