Sublime

Dans son ouvrage paru en 2021, on trouve, sous la plume de l’éditorialiste Christophe Barbier, la vision polarisée de la politique et le rôle avantageux que l’animateur s’attribue : « De La France insoumise au Rassemblement national, les extrémistes se répartissent à l’horizontale ; je veux pour ma part connecter les extrémistes de la verticale, de

J'avais eu entretemps l'occasion de constater qu'il s'était montré nettement moins prudent dans des articles destinés à des revues plus confidentielles telles que la Revue d'études palestiniennes et que Oummah. L'absence de curiosité des journalistes était vraiment une bénédiction pour les intellectuels, parce que tout cela était aisément disponibl

Pour être las de la politique, il n’entendait rien céder de sa condamnation du despotisme bonapartiste qui confirmait son analyse sur les fragilités de la démocratie et les ambivalences du suffrage universel face à la démagogie.

La construction d’un champ politique clivé non pas entre des progressistes (ou des « libéraux », au sens américain du terme) plus ou moins radicaux, et des conservateurs plus ou moins décidés, entre l’électorat du parti démocrate et celui du parti républicain (ou, en termes européens, entre la gauche et la droite), mais entre un centre modéré et ra

Dans sa version modérée, l’abolition de ce clivage mise sur le fantasme d’un consensus post-politique fondé sur le libre déploiement des lois du marché.

Pour éclairer la singularité du populisme télévisuel et le dévoiement du pluralisme dans « TPMP », un peu d’histoire des médias s’avère utile. Au fond, l’émission réunit deux traditions de talkshow. La première, ce sont les émissions de troupes, qui lient un animateur à des chroniqueurs récurrents (« Les Grosses têtes » créées en 1977 sur RTL ; « O

L’enjeu principal est de statuer sur l’existence d’une « droitisation par en bas », et de le faire avec les méthodes les plus pertinentes. Pour ce faire, il est d’abord nécessaire de revenir sur la manière dont on mesure l’opinion publique, et donc de se donner les moyens de faire le tri entre bons et mauvais sondages, bons et mauvais instruments.

Le raisonnement est toutefois un peu court. D’une part, il ne suffit pas de pouvoir afficher une proximité ponctuelle avec un bord politique pour respecter les règles. Avoir appartenu à un parti de gauche n’assure en rien qu’on exprimera aujourd’hui une position différente de celle des autres chroniqueurs, eux massivement à droite. De l’autre, le d