Sublime
An inspiration engine for ideas
Les presque deux années passées près de Flore lui avaient évité d’affronter sa propre présence. Si Émile avait cru s’apaiser, ce n’était en aucun cas parce qu’il avait trouvé les réponses à ses questions, mais plutôt parce qu’il avait cessé de s’interroger. Bien qu’il ait eu conscience du mensonge, il le taisait sciemment. Cela lui épargnait la pei
... See moreÉric Metzger • La Citadelle (French Edition)
pensées revenaient sans cesse à Nana. Pourquoi on comprend vraiment à quel point on tient à quelqu’un seulement quand il n’est plus là ?
Antoine Rault • De grandes ambitions (French Edition)
Elle disait : « Et je croyais avoir tout mon temps à moi avec la paix. » Une idée lui vint qui écarta toutes les autres. « Mais il n'y a jamais de paix si on veut faire cette guerre-là. Une guerre au malheur des hommes. »
Joseph Kessel • Le tour du malheur (Tome 1) - La Fontaine Médicis - L'Affaire Bernan (French Edition)
Je lui dis qu’elle devait se remarier après, que je ne pouvais supporter l’idée qu’elle reste seule.
Paul Kalanithi • Quand le souffle rejoint le ciel (Essais et documents) (French Edition)
si on la faisait maigrir. Je me souviens que je lui ai dit ça très franchement, il faut maigrir pour manger moins, mais c’est très dur pour une vieille femme qui est seule au monde. Elle a besoin de plus d’elle-même que les autres. Lorsqu’il n’y a personne pour vous aimer autour, ça devient de la graisse.
Émile Ajar • La vie devant soi (Littérature générale) (French Edition)
Comment vivre en un temps de perplexité, quand les vieux récits se sont effondrés, et qu’aucun nouveau récit n’est encore apparu pour les remplacer ?
Pierre-Emmanuel Dauzat • 21 Leçons pour le XXIème siècle (French Edition)
Elle pleurait sur lui, sur elle, et sur la condition humaine qui divise la chair et l'âme en deux inconciliables tronçons, misère que chacun porte en soi et ne pardonne pas à l'autre.
Joseph Kessel • Belle de jour (French Edition)
Ensuite Laure me fit le genre de confidences qu’un homme a rarement l’occasion d’entendre durant son existence. – Tu vois, Paul, je crois que deux hommes m’auront marquée dans ma vie. Toi, parce que d’une certaine façon tu as été le plus gentil, et Simon, parce qu’il a été le seul à me faire jouir.
Jean-Paul Dubois • Une vie française - Prix Femina 2004 (French Edition)
ne voyait pas sans inquiétude