Sublime

J’allais souvent m’asseoir dans la salle d’attente du docteur Katz, puisque Madame Rosa répétait que c’était un homme qui faisait du bien, mais j’ai rien senti. Peut-être que je ne restais pas assez longtemps. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui font du bien dans le monde, mais ils font pas ça tout le temps et il faut tomber au bon moment.

Je lui ai appris à jouer au football, mon sport préféré, dans l’appartement et dans le couloir sur le palier.

Le théâtre n’avait jamais si bien porté son nom : Émile jouait à être joyeux. Il soupçonnait les autres festivaliers d’en faire de même. Qu’importe, ils avaient tous payé leurs places pour être heureux, alors autant l’être !

La vie de l’homme va vers son accomplissement.

Katerina m’a offert un carnet tout chic pour écrire, un stylo tout chic, c’est assez agréable, ça me donne l’impression d’être un peu chic moi aussi, même si les mots que j’aligne sur le papier chic avec le stylo chic sont tout sauf chics.

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