Sublime

Christophe subissait Isabelle Rucillio avec talent. Il nous disait que l’important était de trouver son compte dans les concessions, que la vie était un investissement à long terme et que la réussite finit immanquablement par sourire à ceux qui savent miser sur la patience.

La nature est bonne, l’homme est bon, mais les institutions le corrompent et la détruisent, la seule vie bonne est de bâtir une communauté d’individus autonomes, concept un peu paradoxal quand même, mais qui correspond bien au fantasme pionnier.

C’était une créature du patron, sans aucune dignité ni intelligence.

Mourir. Réflexions sur le dernier chapitre de la vie,

Ah ! combien était longue une vie, et comme elle pouvait être destructrice, bien plus facilement destructrice que créatrice…

Cette bête s'est prise d'une véritable amitié pour moi, lui dis-je. Je vis assez seul, bien que décemment. Vous ne pouvez pas savoir ce que c'est, rentrer chez soi le soir et trouver quelqu'un qui vous attend. Je passe ma journée à compter par milliards — je suis statisticien, comme vous savez — et lorsque j'ai fini ma journée, je me sens naturelle