
Les Fourmis (French Edition)

STUPIDE QUE JE SUIS : Stupide que je suis ! Même s'il existait des extraterrestres nous ne pourrions les comprendre. A coup sûr nos références ne peuvent être identiques. On arriverait en leur tendant la main, et cela signifierait peut-être pour eux un geste de menace. Nous n'arrivons même pas à comprendre les Japonais avec leur suicide rituel, ou
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ÉPISODE : Je me suis trompe. Nous ne sommes pas égaux, nous ne sommes pas concurrents. La présence des humains n'est qu'un court « épisode » dans leur règne sans partage sur la Terre. Elles sont plus, infiniment plus nombreuses que nous. Elles possèdent plus de cités, elles occupent beaucoup plus de niches écologiques. Elles vivent dans des zones s
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L'UNIVERS VA : L'univers va vers la complexité. De l'hydrogène à l'hélium, de l'hélium au carbone. Toujours plus complexe, toujours plus sophistiqué est le sens d'évolution des choses. De toutes les planètes connues, la Terre est la plus complexe. Elle se trouve dans une zone où sa température peut varier. Elle est couverte d'océans et de montagnes
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Voyez, ce sont des êtres. Des êtres à part entière. Ce ne sont pas que des petits insectes de rien du tout, et ça, mon oncle l'a tout de suite compris… Les fourmis constituent la seconde grande civilisation terrienne. Quant à Edmond, c'est une sorte de Christophe Colomb qui a découvert un autre continent entre nos orteils. Il a compris le premier q
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elles seront sûrement encore là cent millions d'années après nous. Nous ne sommes qu'un accident de trois millions d'années dans leur histoire. D'ailleurs, si des extraterrestres débarquaient un jour sur notre planète, ils ne s'y tromperaient pas. Ils chercheraient sans aucun doute à discuter avec elles. Elles : les vrais maîtres de la Terre. Edmon
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PHÉROMONE HUMAINE : Tout comme les insectes, qui communiquent par les odeurs, l'homme dispose d'un langage olfactif par lequel il dialogue discrètement avec ses semblables. Comme nous n'avons pas d'antennes émettrices, nous projetons les phéromones dans l'air à partir des aisselles, des tétons, du cuir chevelu et des organes génitaux.
Bernard Werber • Les Fourmis (French Edition)
Un stress l'envahit. Ses mains tremblèrent. Il n'était pas un homme libre. Pourquoi devait-il obéir ? Pour échapper au chômage, pour ne pas être exclu de la société. Ici et maintenant, sa seule façon de concevoir sa liberté était de se représenter en clochard, et il n'était pas encore prêt pour ce genre d'épreuve. Son besoin d'ordre et de socialisa
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VIEILLARD : En Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. Le vieillard constituait une masse d'expériences qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort. En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu fa
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RIEN : Qu'y a-t-il de plus jouissif que de s'arrêter de penser ? Cesser enfin ce flot débordant d'idées plus ou moins utiles ou plus ou moins importantes. S'arrêter de penser ! Comme si on était mort tout en pouvant redevenir vivant. Être le vide. Retourner aux origines suprêmes. N'être même plus quelqu'un qui ne pense à rien. Être rien. Voilà une
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