Sublime

Henry David Thoreau. All good things are wild and free.

Lève-toi avant l’aube, affranchi de tout souci, et pars à l’aventure. Que le midi te trouve près d’autres lacs, et que partout la nuit te trouve chez toi. Il n’existe pas de champ plus vaste que ceux-ci, nul jeu qui mérite davantage qu’on y joue. Laisse les coudées franches à la sauvagerie de ta nature, comme ces laîches et ces fougères, qui ne dev

Un soir de novembre 1936, un mois avant que Mermoz ne partît pour son dernier vol, je me trouvais chez lui dans le vaste studio qui faisait face au parc Montsouris et où il avait rêvé d'abriter enfin sa destinée de vagabond éternel. Je préparais alors avec mon frère les premiers numéros d'un hebdomadaire que nous avions fondé. Je venais demander à

Alexander Selkirk, the Scottish inspiration for Daniel Defoe’s Robinson Crusoe, was stranded from September 1704 to 2 February 1709 on one of the Juan Fernández islands off the coast of Chile.

L’art de voyager On choisit un petit hôtel de sa propre ville en y apportant l’œuvre complète de Balzac. On annonce à tout le monde qu’on est en voyage, puis on coupe tous les fils qui nous relient aux autres. Inatteignable durant quelques jours. Dernier luxe dans un monde de plus en plus grégaire où l’on refuse de laisser à l’autre le plaisir d’êt

I began reading literature again: Solzhenitsyn’s Cancer Ward, B. S. Johnson’s The Unfortunates, Tolstoy’s Ivan Ilyich, Nagel’s Mind and Cosmos, Woolf, Kafka, Montaigne, Frost, Greville, memoirs of cancer patients—anything by anyone who had ever written about mortality.

Au cours de son premier été en Haute-Engadine, raconte Frédéric Gros, il marchait jusqu’à huit heures par jour. Pendant ses randonnées, il réfléchissait, au point de remplir six calepins de la prose qui allait devenir Le Voyageur et son ombre, le premier des nombreux livres influents qu’il a rédigés durant cette décennie ambulatoire.