Sublime
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Je désire partir bientôt et vivre au loin près du lac, où j’entendrai seulement le murmure du vent dans les roseaux. Ce sera un succès si je me suis laissé derrière moi. Mes amis me demandent ce que je ferai, une fois là-bas. Ne sera-ce pas une occupation suffisante, que d’observer le progrès des saisons
Henry D. THOREAU • Journal (LITTERATURES) (French Edition)
Mieux, soyez un Christophe Colomb pour des continents et des mondes entièrement nouveaux situés à l’intérieur de vous-mêmes, ouvrez de nouvelles voies navigables, non pas pour le commerce, mais pour la pensée. Chaque homme est le seigneur d’un royaume en comparaison duquel l’empire terrestre du Tsar n’est qu’un domaine dérisoire, un monticule
... See moreHenry D. THOREAU, Jim Harrison, Brice MATTHIEUSSENT, • Walden (LITTERATURES) (French Edition)

Il était devenu peut-être trop libre à son goût. Bien que l’activité de la pensée lui permît de dialoguer avec lui-même, l’absence emplissait parfois tant d’espace qu’elle finissait par l’épuiser. Il lui manquait une compagnie : bien sûr il possédait de nombreux livres, mais cette solitude ne risquait-elle pas de se muer en isolement ? Qui se
... See moreÉric Metzger • La Citadelle (French Edition)
Je ne vois pas pourquoi un esprit calme ne pourrait pas vivre là aussi content et entretenir des pensées aussi réjouissantes, que dans un palais. Les pauvres du village me font souvent l’effet de mener une vie plus indépendante que les autres.
Henry D. THOREAU, Jim Harrison, Brice MATTHIEUSSENT, • Walden (LITTERATURES) (French Edition)
Après avoir sarclé, ou peut-être lu et écrit dans la matinée, j’allais d’habitude me baigner de nouveau dans le lac, traversant à la nage l’une de ses criques en guise d’exercice quotidien, pour laver mon corps de la poussière du labeur ou effacer la dernière ride laissée par l’étude, après quoi j’étais libre comme l’air pour tout l’après-midi.
Henry D. THOREAU, Jim Harrison, Brice MATTHIEUSSENT, • Walden (LITTERATURES) (French Edition)
Nous autres, latins, nourris de stoïcisme, abreuvés par Montaigne, inspirés par Proust, nous tentions de jouir de ce qui nous advenait, de saisir le bonheur partout où il chatoyait, de le reconnaître quand il surgissait, de le nommer quand l’occasion s’en présentait. Dès que le vent se levait, en somme, nous tentions de vivre. Les Russes, eux,
... See moreSylvain Tesson • Berezina (French Edition)
Dans le même mouvement, cette Europe philosophante a négligé l’Emerson de La Conduite de la vie, le Thoreau de Walden, les transcendentalistes, le John Muir du Journal de voyage dans l’Arctique, le John Burroughs de Construire sa maison, l’Aldo Leopold de L’Almanach d’un comté des sables.
Michel Onfray • Vivre une vie philosophique (French Edition)
j’étais moniteur dans un camp de vacances quinze ans auparavant. J’étais assis au bord d’un lac au nord de la Californie à dévorer un ouvrage philosophique qui analysait le concept de la mort.