Sublime

L’école, instaurée à la fin du XIXe siècle précisément pour inculquer l’obéissance175, n’accepte pas les comportements provocants et téméraires, quand bien même cela pourrait être le signe d’un garçon (ou d’une fille) compétent aux idées claires. D’autres

C’est aussi dans cet esprit d’éducabilité issu d’Itard qu’en ce début de XXIe siècle des centres scolaires nouveaux sont créés pour utiliser les concepts et méthodes issus des sciences cognitives et du cerveau afin d’apporter une lecture inédite des besoins pédagogiques des élèves avec troubles des apprentissages : dyslexie, dyscalculie, dyspraxie

Pour améliorer les apprentissages à l’école, il faut désormais rassembler, faire converger, l’ensemble de ces approches fondées (i) sur l’enfant, son élan vital, ses actions, sa curiosité, ses capacités d’adaptation, sa logique interne de raisonnement (Montessori, Freinet, Decroly, Binet, Piaget), ainsi que le contexte social (Vygotski, Bruner, Ski

In his revolutionary work Pedagogy of the Oppressed, published in 1970, Paulo Freire describes what is still the dominant model of teaching today. In this model, students are viewed as empty “bank accounts” to be filled with knowledge by teachers — not as participants who have a say in what and how they learn. This model is not designed to enable s

une chronique du magazine Cerveau & Psycho intitulée « L’école des cerveaux : la neuroéducation, magie ou science ?

Dans des conditions devenues favorables on pourrait expérimenter des « écoles démocratiques », des établissements où les élèves sont libres d’aller en cours et apprennent dès l’âge de six ans la compréhension mutuelle et l’art de traiter les conflits.

Une telle réforme d’éducation, aux aspects multiples, est inséparable de la réforme de pensée. Paradoxalement, l’une suppose l’autre. Seuls des esprits réformés pourraient réformer le système éducatif, mais seul un système éducatif réformé pourrait former des esprits réformés.