Sublime

J'apprends que notre fils, cinq ans à peine, mais cédant déjà sans doute comme son père au goût de l'introspection et peut-être aussi au conseil de Socrate : « Connais-toi toi-même », avait avalé un mètre-ruban en essayant d'explorer ses profondeurs, et il fallut l'amener à l'hôpital.

Il aimait me parler de Scorsese, Cimino, Mankiewicz, Coppola et du deuxième film de Malick, Les Moissons du ciel. Il me racontait comment ce dernier, étudiant à Harvard et Oxford, à la suite d’une simple dispute avec ses maîtres, avait refusé de soutenir sa thèse savamment étayée sur les conceptions du monde de Kierkegaard, Heidegger et Wittgenstei

Je n’avais pas trente ans mais j’entrais peu à peu dans une zone hivernale que n’éclaircissait aucun souvenir de la bien-aimée, aucune espérance de renouveler le miracle, cette asthénie des sens se doublait d’un désinvestissement professionnel croissant, la task force s’effilochait peu à peu, il y eut encore quelques étincelles, quelques déclaratio

Ce livre, je l’ai conçu comme une opposition à la pratique cognitivo-comportementale, rapide, obéissant à des protocoles, obéissant aux pressions d’ordre économique, et un moyen de combattre la confiance excessive des psychiatres en l’efficacité des médicaments. Ce combat se poursuit encore maintenant, malgré les preuves indéniables fournies par la

Camus n'a cessé de revendiquer son goût pour les philosophes existentiels, des philosophes artistes : Plotin, Pascal, Kierkegaard, Nietzsche bien sûr, sinon de vieux contemporains Chestov ou Unamuno ;