Sublime

J’aimais la force de vie qui animait Marie. Elle me transportait même si, en regard des aléas de la sienne, mon existence d’enfant gâté, protégé et privilégié, me mettait parfois mal à l’aise.

Une vie que la tyrannie de l’insolite pourrait juger comme rabaissée aux ambitions petites, Ubac m’apprend qu’elle est en définitive la plus subtile de toutes et que s’acharner à fuir la banalité en est au final la forme la plus aboutie ;

Elle avait très peur que ma volonté de rajouter de la vie à mes années n’enlève des années à ma vie.

Mon devoir incluait dans un premier temps de comprendre ce qui leur donnait du sens et, dans un second temps, soit de planifier le sauvetage de ce qui pouvait l’être, soit d’autoriser l’apaisement dans la mort. Un tel pouvoir se fondait à parts égales sur une responsabilité et une culpabilité écrasantes et des récriminations.

Un homme qui s’apprête à se suicider s’inquiète-t-il à ce point de brûlures d’estomac ?

Sa vie devra rester jusqu’à son dernier souffle une « vie torrentueuse » ; ainsi le veut le dynamisme de sa nature.

Le « mal d'Hadriana » qui m'empêcha d'avoir vingt ans dans mon pays natal, la croix de mes années d'exil, avait disparu sans laisser de trace dans la mémoire dévastée de Jacmel.

La description qu’il fit de la maladie de sa grand-mère