Sublime
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Je ne sais pas si cela est juste. Mais je sais que seules les grandes épreuves, les grandes chutes, les grandes réussites et les grandes chances font un homme grand. Une vie nourrie par elles ne peut tout de même pas être considérée comme une série de hasards heureux. La foudre ne tombe pas toujours à la même place. Pour l'attirer il faut une subst
... See moreJoseph Kessel • Mermoz (French Edition)

Bernis est las. Deux mois plus tôt, il montait vers Paris à la conquête de Geneviève. Il rentrait hier à la Compagnie, ayant mis de l’ordre dans sa défaite. Ces plaines, ces villes, ces lumières qui s’en vont, c’est bien lui qui les abandonne. Qui s’en dévêt. Dans une heure le phare de Tanger luira : Jacques Bernis, jusqu’au phare de Tanger, va se
... See moreAntoine de Saint Exupéry • Courrier sud (French Edition)
Or, l’homme est un nomade, et toute sa vie, l’homme, je crois, un homme normal rêve de foutre le camp dans une espèce d’aventure, quelle qu’elle soit.
M. A • MGTOW: Ces hommes qui prennent leur propre chemin (French Edition)
Daniel était en classe de philosophie lorsque, le 11 novembre, à 11 heures, les cloches de l'armistice s'ébranlèrent. Leur marée le souleva sans qu'il en prît conscience, ainsi qu'elle le fit pour tous ses camarades. Ils traversèrent en courant les couloirs et les cours, se jetèrent dehors. La population de la ville était déjà déversée dans les rue
... See moreJoseph Kessel • Le tour du malheur (Tome 1) - La Fontaine Médicis - L'Affaire Bernan (French Edition)
Le contact de leurs corps renouvela le désir. Cet échange fut aussi merveilleux que le premier, et décanté de sa hâte. Et ils restèrent liés après la joie qui, un instant, les emporta. Richard ne savait pas si cet état d'immobilité et de confiance charnelle parfaite n'était pas le plus précieux. Il eût voulu le prolonger indéfiniment.
Joseph Kessel • Le tour du malheur (Tome 1) - La Fontaine Médicis - L'Affaire Bernan (French Edition)
Peur ? avait-il répété pensivement. Non ça ne peut pas s'appeler ainsi. Je ne peux pas te l'expliquer. Les camarades seuls pourraient comprendre. C'est une affaire entre nous. » Il réfléchit quelques secondes et ajouta : – Vois-tu, la vraie peur, la sale peur, je l'ai éprouvée sur le pavé de Paris, quand j'étais clochard, à l'idée de ne plus pouvoi
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