Sublime

Dans L’Être et le Néant, nous avons un long examen de la liberté humaine, précisément élaboré sur la base d’une vision simple. Sartre prétend que la liberté nous terrifie, mais nous ne pouvons y échapper, parce que nous sommes elle.

Pour Sartre, l’individu éveillé n’est ni Roquentin, focalisé sur les objets dans les cafés et les parcs, ni Sisyphe roulant sa pierre à flanc de colline avec l’allégresse factice de Tom Sawyer qui blanchit une clôture. C’est une personne qui fait quelque chose à dessein, dans l’assurance qu’elle signifie quelque chose. Telle est la personne réellem

c’est « un homme » qui s’y exprime, comme disait Pascal, et pas seulement « un auteur » ! Cette philosophie à la première personne, que j’ai appelée l’ego-philosophie, reste fidèle à la tradition socratique. Il s’agit de « se connaître soi-même, explique Pascal : quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela au moins sert à régler sa vie, et

Il est assez difficile de se penser libre, mais Sartre va encore plus loin : je ne suis littéralement rien au-delà de ce que je décide d’être. Mesurer l’étendue de ma liberté, c’est être plongé dans ce que Heidegger et Kierkegaard ont tous deux appelé « l’angoisse » (Angst). Ce n’est pas la peur de quelque chose en particulier, mais une angoisse pé

His name was Jean-Paul Sartre. He looked at Descartes’s statement “I think, therefore I am” very deeply and suddenly realized, in his own words, “The consciousness that says ‘I am’ is not the consciousness that thinks.”

“Freedom,” according to Jean-Paul Sartre, “is what you do with what’s been done to you.” This is true at the individual level — say, someone climbing their way out of a traumatic childhood into full adulthood — as well as at the collective level — think, for example, of the generations-long liberation struggle of Black people in America.