Sublime

Comme le lui répète, au sauna, le tonton macoute Korjakov : « Boris Nicolaïevitch, la démocratie, c’est bien, mais sans élections, c’est plus sûr. » L’alternative,

Le jeune Pierre Niney qui reçoit le César du meilleur acteur pour son interprétation d’Yves Saint Laurent remercie la « bienveillance profonde » des votants, « cette bienveillance tellement importante pour jouer », cette « bienveillance nécessaire ». Depuis quand le cinéma doit-il être bienveillant ? Le cinéma n’est pas bienveillant, le cinéma ne d

À Hollywood, Romain Gary va dorénavant rechercher la présence des acteurs, fasciné par leurs facultés de jouer la comédie, d’endosser un rôle, de sortir de leur peau, en regardant la vie avec distance comme si la vie n’était qu’un film dont on déroule la bobine pour n’en scruter que certaines scènes avec une loupe grossissante, avant de rembobiner

Paul faisait partie pour moi de ceux-là, le petit groupe essentiel de ceux avec qui on fait la traversée, et sa mort a été le premier grand deuil de ma vie jusqu’alors étonnamment préservée sous ce rapport. Le premier roman que j’ai écrit, c’est à lui que je l’ai envoyé, et à lui seul, sans le connaître, parce que P.O.L était l’éditeur de Georges P

Parce que rien n’est simple ni définitif, parce qu’il sait que la vie est riche de contradictions, Brel continuera d’osciller entre les pièges et les délices du désir, les lâchetés que cèlent « nos amours qui ont mal aux dents » et la joie plus sereine qu’apporte la tendresse.

Le garçon affamé qui part pour Toulouse n'a pas encore vingt-trois ans. Malgré son chapeau, ses cheveux, sa lavallière, il ne lui reste rien de l'avenue du Maine que les invisibles trésors de la poésie. Il ne lui reste rien non plus de Palmyre, sauf l'impalpable soif de la pureté. Mais les bordées de sa permission, les grossièretés de la caserne, l

Brel est à coup sûr devenu l’un des Belges de ce siècle les plus célèbres dans le monde. Mieux, il a fait connaître la Belgique dans des pays qui en ignoraient parfois jusqu’à l’existence. C’est sans doute que sa soif d’absolu, sa manière passionnée d’aborder la vie en appellent à ce qu’il y a d’universel chez l’homme.