Sublime

Je n’ai jamais pour ma part été un lecteur de poésie. Tout en le regrettant, je me suis même considéré toute ma vie comme totalement bouché à la poésie. Mais Olivier m’a apporté la merveilleuse anthologie de la poésie française de Jean-François Revel, que je possédais sans l’avoir pratiquement jamais ouverte depuis des dizaines d’années, depuis le

Sa correspondance du moment nous initie à cette sorte de langage et aux formes mutantes de son désir. Il a moins la curiosité de contrées inconnues que le souci d’en tirer de l’argent, achats et ventes, profits et pertes. Son rapport à l’argent caractérise toutes ces années où il s’agit pour lui non d’explorer un monde, mais de gagner sur ce monde.

Mais c’est aussi la culture française que je faisais mienne, de Montaigne à Montesquieu, de Voltaire à Diderot, de Rousseau à Hugo, qui me vouait à l’universalisme.

Cécile dit cela avec une bizarre fierté, alors qu’elle ne connaissait de toute évidence rien de ces auteurs, c’est étrange cette fierté que les parents éprouvent à l’idée des études de leurs enfants, même et surtout lorsqu’ils n’y comprennent rien, c’est un beau sentiment humain, se dit Paul.

Au suivant nous montre un Brel satirique, volcanique et révolté, qui maîtrise tous les aspects de l’écriture, et singulièrement ici l’art de l’introduction, c’est-à-dire celui de capter notre attention, de nous plonger dans une ambiance dès les premiers mots