Sublime
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Alors forcément, pour l’éducation de notre charmant rejeton, dans de pareilles conditions, rien ne s’était passé comme prévu. Comme il passait ses nuits en galante compagnie, participait à des conversations d’adultes, à des débats parfois de haute volée ou à des monologues enflammés d’ivrognes inspirés, ses journées à l’école lui semblaient bien
... See moreOlivier BOURDEAUT • En attendant Bojangles (French Edition)
Monsieur Waloumba, pendant qu’on se régalait, nous a expliqué que dans son pays il était beaucoup plus facile de respecter les vieux et de s’occuper d’eux pour les adoucir que dans une grande ville comme Paris où il y a des milliers de rues, d’étages, de trous et d’endroits où on les oublie et on ne peut pas utiliser l’armée pour les chercher
... See moreÉmile Ajar • La vie devant soi (Littérature générale) (French Edition)
Sur son bureau, Papa avait laissé tous ses carnets. Dedans, il y avait toute notre vie comme dans un roman. C’était vraiment extraordinaire, il avait écrit tous nos moments, les bons et les mauvais, les danses, les mensonges, les rires, les pleurs, les voyages, les impôts, l’Ordure, Mademoiselle et le cavalier prussien, Bulle d’air et Sven,
... See moreOlivier BOURDEAUT • En attendant Bojangles (French Edition)

Elle dit : c’est une enfant qui a toujours été libre, sans ça elle se sauverait, moi-même sa mère je ne peux rien contre ça, si je veux la garder je dois la laisser libre. La directrice a accepté parce que je suis blanche et que, pour la réputation du pensionnat, dans la masse des métisses il faut quelques blanches. Ma mère a dit aussi que je
... See moreMarguerite Duras • L'Amant (Minuit) (French Edition)
Enfin toujours est-il qu'arrivé au baba au rhum, il m'avait saoulé de paroles. Mais tout compte fait, c'était pas si désagréable que ça. Une atmosphère bruyante et un peu conne, une fois de temps en temps avec un bon cigare, c'était pas la mort.
Philippe Djian • 37°2 le matin (French Edition)
L’homme qui vit seul depuis de longues années et qui adopte un enfant. Il déverse sur lui son passé de solitude. Et dans cet univers clos qui est le sien, en tête à tête avec cet être, il se sent le maître de l’enfant et d’un royaume magnifique sur lequel il a prise. Il le tyrannise, lui fait peur, l’affole de caprices et de volontés exigeantes. —
... See moreAlbert Camus • Carnets (Tome 1) - mai 1935 - février 1942 (French Edition)
Même à 25 ans il m’arrivait, le soir, de répéter digmus paradigmus jusqu’à ce que le sommeil m’emporte. Et parfois mon oncle se glissait dans ma mémoire pour me rappeler que dans la vie, il n’existait pas de marche arrière.