Ils ont découvert qu’un mécanisme permettait d’y parvenir systématiquement : inonder le système d’information. Plus on injecte d’informations, plus le temps de concentration des individus sur chaque information individuelle diminue.

«nous devons rétrécir le monde pour qu’il s’intègre à notre capacité cognitive». Si vous allez trop vite, vous surchargez vos capacités, et elles se détériorent. Mais si vous vous entraînez à avancer à une vitesse compatible avec la nature humaine – et que vous intégrez cette habitude à votre vie quotidienne –, vous commencez à entraîner votre

Chacun d’entre nous ne peut vivre qu’une partie infime de ce qu’est l’expérience humaine, a ajouté Raymond, mais en lisant de la fiction, nous pouvons nous glisser dans les expériences des autres. Et l’effet ne s’estompe pas une fois le livre refermé. Quand plus tard on rencontre quelqu’un dans le monde réel, on est plus à même d’imaginer à quoi

Il a observé ce qui arrive à l’attention d’une personne lorsqu’elle s’adonne délibérément à des pratiques lentes, comme le yoga, le taï-chi, ou la méditation, sur la base d’un large éventail d’études scientifiques, et a montré que celles-ci amélioraient considérablement notre capacité de concentration. Je lui ai demandé pourquoi.

nous avions tous un choix à faire entre deux forces profondes – la fragmentation ou le flow. La fragmentation nous rend plus petits, plus superficiels, plus énervés. Le flow nous rend plus grands, plus savants, plus calmes. La fragmentation nous diminue. Le flow nous développe. Je me suis demandé : veux-tu être l’un des pigeons de Skinner, qui

L’activité est passée d’une partie du cerveau à une autre – mais elle restait très forte. Étonné, il s’est alors mis à étudier ce phénomène en détail. Il a appelé la région cérébrale qui s’active quand on pense ne pas faire grand-chose «le réseau du mode par défaut». Et en l’explorant davantage, en analysant le cerveau d’individus quand ils

Dans les années 1960, le professeur canadien Marshall McLuhan a beaucoup parlé de la manière dont l’arrivée de la télévision transformait notre façon de voir le monde. Il a expliqué que ces changements étaient si pro-fonds qu’il était difficile de vraiment les voir. Il a résumé ce concept par une phrase : «Le média est le message.» Ce qu’il voulait

Ceci vaut pour la lecture, mais aussi pour la vie. L’errance mentale est nécessaire pour comprendre ce qui nous entoure. «Si vous ne pouviez pas le faire, m’a dit Jonathan, tant d’autres choses partiraient en fumée.» Il a découvert que plus nous laissons nos pensées vagabonder, plus nous arrivons à organiser nos objectifs personnels, plus nous

Au fil de mes échanges avec lui, il m’est apparu de plus en plus clair que l’empathie était l’une des formes d’attention les plus complexes que nous possédions – et la plus précieuse. Un grand nombre des progrès de l’histoire de l’humanité reflètent un progrès en termes d’empathie : la prise de conscience, au moins par quelques personnes blanches,