Négocier : Face à la violence. Avec ses émotions. Pour trouver son chemin (Essai) (French Edition)
David Coronaamazon.com
Négocier : Face à la violence. Avec ses émotions. Pour trouver son chemin (Essai) (French Edition)
Se permettre d’imaginer le pire, c’est se préparer à l’inattendu ; s’en empêcher, c’est se couper d’un outil mental fonctionnel et puissant.
Il y a plusieurs types d’ultimatum. Les ultimatums de temps, les ultimatums d’action, et ceux qui combinent ces deux notions.
On voit bien dans ces exemples simples qu’un ultimatum est une injonction qui implique une conséquence, il y a un « sinon » implicite et engageant et elle est en réalité tout aussi pressurisante pour celui qui la reçoit que pour celui qui l’impose. Alors, à moins que je sois vraiment prêt à ce qu’il se passe quelque chose à « trois », que j’en aie
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Ce sur quoi on a le pouvoir, en revanche, c’est d’être porteur de l’intention d’aider, de partager, de faire grandir et de pousser à l’autonomie.
Dans toute négociation d’otage, il est primordial avant toute chose de demander une « preuve de vie » : je ne commencerai jamais à discuter pour quelque chose dont je ne suis pas certain que l’autre le possède, ou qu’il a été préservé.
Dans une négociation, une émotion n’est jamais un problème dès lors que l’on sait quoi en faire (la nôtre ou celle de l’Autre, d’ailleurs) ; chercher à la museler peut, en revanche, sacrément en devenir un.
Ce dont j’ai pris conscience en échouant à ma première tentative d’entrée au GIGN c’est que personne n’a le pouvoir de me stresser, de me mettre en colère, de me rendre triste, de me mettre la pression ou de placer des attentes irréalistes en moi. J’y arrive très bien tout seul et j’en suis le seul responsable.
Mais elle ne démarre pas avec son interlocuteur, cela interviendra dans un deuxième temps. Une négociation débute toujours avec soi-même.