Négocier : Face à la violence. Avec ses émotions. Pour trouver son chemin (Essai) (French Edition)

Si nous avons deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus que l’on parle (Confucius)

Lorsque l’interlocuteur propose une option, il ne se laisse pas aller à répondre ou à agir comme cela semblerait logique ou comme tout le monde le ferait. Il va chercher une ouverture, hors du cadre de référence habituel, afin de s’y engouffrer et de proposer à l’Autre, surpris, de jouer hors champ, hors de ses schémas connus. Chercher les espaces

Ce sur quoi on a le pouvoir, en revanche, c’est d’être porteur de l’intention d’aider, de partager, de faire grandir et de pousser à l’autonomie.

J’apprendrai bien plus tard que pour responsabiliser les gens, il n’y a rien de plus puissant que de leur laisser la liberté du choix, mais aussi le fait d’assumer les conséquences qui en découlent… Et pour en avoir déjà fait l’expérience, ce qui transforme parfois une situation complexe en une situation apaisée tient simplement au fait d’être prêt

Nous sommes 100 % responsable de 50 % de la relation

Il y a la réalité, ce qu’on s’en raconte, et ce qu’on en fait

Négociation bien ordonnée commence par soi-même

Cette multitude de choix nous fait prendre des trajectoires de vie dont le socle trouve sa solidité dans la confiance et l’estime.

Cette négociation intérieure est un jardin à cultiver et à soigner car c’est ici en réalité que tout commence. La stratégie et la tactique que nous pourrons porter et assumer dépendra de cela.