Misères du présent, richesse du possible (French Edition)

Tant que la vie de travail, régie par le rapport salarial et par la logique productiviste du « on n’est pas là pour s’amuser », occupera le plus clair du temps de chacun et que le despotisme du chronomètre retranchera le temps de travail du temps de vie, la découverte, la réinvention des richesses non économiques demeureront improbables hors du tra

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Il faut ainsi, pour transformer profondément notre rapport au travail, mettre sur pied des entreprises où ce sont celles et ceux qui en assurent le réel fonctionnement qui sont habilités à décider de la manière dont ils et elles travaillent – et dans quel but. Les travailleurs et les travailleuses de ces organisations auront alors une véritable cha

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Pour être efficace, cette proposition devrait tenir compte de l’inéluctable disparition de certains besoins en travail due à l’automatisation (pourquoi partager l’emploi des caissiers s’ils sont remplaçables, en partie, par des caisses automatiques ?) et de l’inutilité de certains emplois créés par le marché capitaliste (faut-il vraiment partager l

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Gorz, dans Misères du présent, richesse du possible7 souligne que si l’autogestion peut ouvrir des espaces de pouvoir aux travailleurs, elle peut aussi renforcer leur asservissement, puisqu’ils sont souvent sommés de prioriser les intérêts de compétitivité de l’entreprise pour survivre dans un marché capitaliste. Dès 1983, il nuance la possibilité

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