
Les Frères Karamazov (French Edition)

Tu ne croirais pas, Alexey, à quel point je tiens à la vie, à quel point cette avidité de vivre s'est emparée de moi, ici entre ces murs dénudés! Qu'est-ce que la souf- france ? Je ne la crains pas, quoiqu'elle puisse être inépui- sable. Il me semble que j'ai tant de force en moi qu'il me serait facile de vaincre toutes les souffrances, pourvu que
... See moreFédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
Car il n’y a pas de souci plus constant et plus cuisant, pour l’homme libre, que celui de chercher un objet OU un être devant qui s’incliner.
Fédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
Il y a beau- coup de gens honnêtes par imbécilité...
Fédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
Ce sont les plus jaloux qui pardonnent le plus vite, et les femmes le savent bien : ils peuvent, après une scène d’ailleurs excessivement tragique, pardonner une trahison presque évidente, presque immédiate ; ils pardonnent les baisers, les étreintes qu’ils ont vus eux-mêmes, en se disant pour se consoler que « c’est peut-être pour la dernière fois
... See moreFédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
Eh bien, quelle conversation ont-ils dû avoir dans le traktir ? Ils ont parlé d’idées générales : si Dieu existe, si l’àme est immortelle, et (ceux qui ne croient pas en Dieu; de socialisme, d’anarchie , du renouvellement de l’ordre établi ; ce qui est la même question, vue autrement.
Fédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
On parle parfois de la cruauté de l’homme, et on la compare à celle des fauves : que c’est injuste pour ceux-ci ! les fauves n’ont pas la cruauté artistique des hommes.
Fédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
En esprit, en- core, on peut aimer le prochain, de loin : de près, jamais.
Fédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
Je pense que l’homme a créé le diable à son image.
Fédor Dostoïevski • Les Frères Karamazov (French Edition)
Jamais je n'ai regardé une femme avec autant de haine. Oui , je te jure sur la croix que je dis vrai : pendant quatre ou cinq secondes , je la regardai avec haine, avec cette haine qui n'est séparée de l'amour, du plus violent amour, que par un cheveu.