Le soleil se lève aussi (French Edition)
Il faisait chaud, mais la ville avait une bonne odeur de fraîcheur matinale et il faisait bon au café.
Ernest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
Peut-être n'était-ce pas vrai, cependant. Peut-être, avec le temps, finit-on par apprendre quelque chose. Peu m'importait ce que c'était. Tout ce que je voulais, c'était savoir comment vivre. Peut-être, en apprenant comment vivre, pourrait-on finir par comprendre ce qu'il y a en réalité au fond de tout ça.
Ernest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
Il était assez heureux sauf que, comme bien des gens qui vivent en Europe, il aurait préféré vivre en Amérique, et il avait découvert l'art d'écrire. Il écrivit un roman et, à vrai dire, ce roman n'était pas aussi mauvais que les critiques le prétendirent plus tard. Néanmoins, ce n'était pas un bon roman. Il lut beaucoup de livres, joua au bridge,
... See moreErnest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
Pendant ces trois années, la première passée en voyage, les deux autres à Paris, Robert Cohn eut des amis, Braddocks et moi. Braddocks était son ami littéraire. J'étais son ami de tennis.
Ernest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
A un kiosque de journaux, j'achetai le New York Herald et je m'assis à un café pour le lire. Cela me semblait étrange d'être de nouveau en France. Cela me donnait un sentiment de sécurité provinciale. Je regrettais de n'être pas parti pour Paris avec Bill, mais Paris, ç'aurait été la continuation de la fiesta. J'en avais fini pour un temps avec les
... See moreErnest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
l'argent. Jouir de la vie consiste à savoir en obtenir le plus possible pour son argent. Le monde est une bonne place pour ces sortes de transactions.
Ernest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
C'était là cette Brett pour qui j'avais pleuré. Et je me la représentais remontant la rue, montant dans l'auto, telle que je venais de la voir, et naturellement, je ne tardai pas à me sentir repris d'un cafard de tous les diables. Pendant le jour, il n'y a rien de plus facile que de poser au type qui s'en fout, mais la nuit, c'est une autre affaire
... See moreErnest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
Tu es un expatrié. Tu as perdu contact avec le sol. Tu deviens précieux. De faux standards européens t'ont gâté. Tu te tues à force de boire. Tu te laisses obséder par le sexe. Tu passes ton temps à parler au lieu de travailler. Tu es un expatrié, tu comprends ? Tu traînes dans tous les cafés.
Ernest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
Il faisait très beau. Les marronniers du Luxembourg étaient en fleur. On ressentait cette agréable impression que procure, de bonne heure, le début d'un jour très chaud.
Ernest Hemingway, Jean Prévost, • Le soleil se lève aussi (French Edition)
Nous descendîmes au café du rez-de-chaussée. J'avais découvert qu'il n'y avait pas de meilleur moyen pour se débarrasser des amis. Après avoir pris un verre, vous n'aviez qu'à dire : « Ah, maintenant, il faut que je remonte. J'ai quelques câbles à envoyer », et le tour était joué.