
La Théorie du donut

LE COMMERCE, qui est à double tranchant, et qu’il faut donc rendre équitable
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ses proportions ont considérablement augmenté depuis les années 1980. Cette expansion a été provoquée par la déréglementation financière (ou plutôt re-réglementation) – avec le Big Bang de 1986 en Grande-Bretagne et l’abrogation de la loi Glass-Steagall en 1999 aux États-Unis – qui dispensait les banques de toute séparation entre les prêts et éparg
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Ensuite, malgré ce qu’ils prétendent, les marchés financiers ne tendent pas à promouvoir la stabilité économique.
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les banques ne prêtent pas simplement l’argent qui leur a été confié par les épargnants. Elles créent de l’argent à partir de rien chaque fois qu’elles consentent un prêt, en notant dans leurs registres à la fois un passif (puisque la somme est prélevée par l’emprunteur) et un actif (puisque le prêt sera remboursé avec des intérêts).
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l’idée que les marchés financiers sont par nature efficaces –, a perdu toute crédibilité et a été contredite par Hyman Minsky et son hypothèse d’instabilité financière – les marchés financiers sont par nature instables –,
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LES ENTREPRISES, qui sont innovantes, et auxquelles il faut donc fixer un but
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Inscrite dans le domaine du marché, l’entreprise peut se révéler extraordinairement efficace pour créer du neuf en combinant les hommes, la technologie, l’énergie et les matériaux.
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Trois vieux mythes composent le récit traditionnel de la finance : les banques commerciales transforment l’épargne des gens en investissement ; les échanges financiers lissent les fluctuations de l’économie ; le secteur financier rend donc de précieux services à l’économie productive. Tous trois ont été publiquement
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de reconcevoir la finance afin qu’elle soit au service de l’économie et de la société. C’est aussi une invitation à repenser la façon dont la monnaie devrait être créée – pas seulement par le marché, mais aussi par l’État et les communs –,