1. CASTEL F., CASTEL R. et LOVELL A., La société psychiatrique avancée, Paris, Grasset, 2015.

32. C’est à Eduard von Hartmann que revient le mérite d’avoir le premier théorisé sur l’inconscient (voir Philosophie de l’inconscient, t. I : Phénoménologie de l’inconscient, t. II : Métaphysique de l’inconscient, Paris, Germer Baillière, 1877).

30. Thème développé par Louise de Urtubey dans l’ouvrage qu’elle a consacré aux liens entre Freud et le diable, Paris, PUF, 1983, p. 20.

Selon l’étymologie de ces deux termes, le symbole relie alors que le diable sépare.

d. L’emploi de ce terme est attesté à la fin du XVe siècle, avant de revenir sous la plume de Pinel. Il vient du latin vesanus, fou ; ou vesania qui désignait la déraison, la folie et le délire. Ces termes sont les antonymes de sanus : sain. e. Et de son dérivé furioso que l’Arioste reprend dans son Orlando furioso, paru en 1516. f. Ce terme a été

Au terme de ce cheminement, ma conclusion peut sembler pessimiste. En effet, force est de constater que la folie a d’abord été religieuse, c’est-à-dire manifestation d’un déséquilibre du monde spirituel sous l’emprise du diable, puis sociétale dans la remise en question d’un autre équilibre – celui de la cité –, ensuite médicale sous la pression,

Comment comprendre qu’un outil aussi sophistiqué que le DSM, issu et destiné à la recherchebx,12 ait pu être proposé aux professionnels de la santé mentale dans l’immédiateté de leur quotidien ? La conception même de l’outil trop lourd pour être manié avec bon sens, sa complexité d’un point de vue statistique font que la démarche purement clinique

Dans le DSM-IV-TR, le vécu de deuil de moins de deux mois, après la perte d’un proche, excluait du diagnostic de dépression. Dans les textes préparatoires du DSM-5, les rédacteurs ont non seulement proposé que cette exclusion soit supprimée, mais ils ont également fixé la durée de ce deuil normal à quinze jours. Devant les critiques, parfois

D’un côté, chacun est enfermé dans une étroite dépendance à l’égard d’un environnement où les conditions de vie se dégradent, ce qui génère de plus en plus d’insatisfactionsbj et, d’un autre côté, les offres d’apaisement se sont multipliées et diversifiées, envahissant le quotidien. Comme si la société produisait à la fois de la souffrance et les