Orwell s’emploie à dénoncer, peut-être en choquant expressément le lecteur, ses propres motivations viles et égoïstes. S’il écrit, dit-il, c’est pour quatre grandes raisons. D’abord, il y a le plus pur égoïsme, le désir de paraître intelligent et de faire parler de soi. Ensuite, il y a l’enthousiasme esthétique, le plaisir qu’il prend à jouer avec

Le cœur est cette partie de nous-mêmes qui recherche la fusion avec les autres. Nous ne sommes pas principalement des créatures pensantes : nous sommes avant tout des créatures aimantes et désirantes. Nous sommes définis par ce que nous désirons. Nous devenons ce que nous aimons. La question centrale pour chacun est : avons-nous éduqué nos émotions

Dans les enquêtes préparatoires de son ouvrage The Path to Purpose, William Damon a découvert que seuls 20 % des jeunes sont pleinement conscients de leur raison d’être7. Beaucoup ont perdu toute foi dans les grandes causes et les institutions sur lesquelles s’appuyaient les générations précédentes pour donner du sens et une finalité à l’existence.

Frankl dit que c’est la première fois qu’il a compris le sens des mots : « Les anges sont perdus dans la contemplation perpétuelle de la gloire infinie. » Il a passé le reste de sa longue vie à soutenir que la motivation principale de l’homme n’est pas l’argent ni même le bonheur, mais la quête de sens. Nous voulons plus que tout comprendre le sens

Plus une activité est créative, plus le travail de routine doit être structuré. Dans ses périodes d’écriture, Maya Angelou se levait chaque matin à 5 h 30 et prenait son café. À 6 h 30, elle se rendait dans une chambre d’hôtel qu’elle louait – une chambre modeste n’abritant qu’un lit, un bureau, une bible, un dictionnaire, un jeu de cartes et une b

Un bon mentor vous transmet la sagesse tacite inhérente à tout métier. On peut trouver la bonne façon de faire dans un livre. Mais quel que soit le domaine, la pâtisserie ou la menuiserie, la science ou l’art du leadership, certaines formes de savoir ne peuvent se transcrire dans une recette ou une règle – des formes de savoir pratiques que seul un

« L’objet de l’éducation, c’est le caractère. » Dans les années 1920, lorsqu’on a demandé à J. F. Roxburgh, le principal de la Stowe School, dans le Vermont, quel était le propos de son institution, il a répondu que c’était de produire des jeunes gens « acceptables lors d’un bal, exceptionnels lors d’un naufrage ».

pour se choisir une vocation, on tend davantage à se laisser porter qu’à décider. On se glisse dans une carrière parce que quelqu’un nous a donné un emploi. On épouse la personne avec laquelle il se trouve qu’on habite. Pour beaucoup, bien souvent, les grands choix de la vie n’en sont pas vraiment ; ce sont des sables mouvants. On s’enfonce à l’end

C’est ce qu’on appelle une crise du telos. La crise du telos, c’est lorsque ceux qui la subissent ne savent plus quelle est leur finalité. Cela les rend fragiles. Pour Nietzsche, quiconque possède un « pourquoi » qui lui tient lieu de finalité est capable de vivre avec tous les « comment ». Connaître sa finalité permet de supporter l’adversité.