Certes, dans la perspective de la cure analytique freudienne, le non-conscient va aussi faire l’objet d’une prise de conscience, mais dans ce cadre ce qui fait obstacle à la prise de conscience est le refoulement. Ce qui rend difficile l’accès à ces contenus inconscients névrotiques c’est ce sur quoi ils portent. Ce qui n’empêche pas d’ailleurs que

« Oui, je revois l’endroit où j’étais… » par exemple, le schéma de la relance est le suivant : 1 – Et quand tu revois cet endroit, 2 – comme tu es en train de le revoir en ce moment, 3 – qu’est-ce que tu revois ?

Les relances sur le vécu sensoriel, dans le cadre de l’emploi des techniques d’explicitation en classe et en formation ou sur des terrains industriels, auront donc une valeur instrumentale, elles faciliteront l’accès à l’évocation de l’action. De plus, dans tous les domaines où la compétence repose sur l’habileté du corps propre ou sur la finesse

Ralentir le rythme de la parole Une des techniques de base pour aider l’interviewé à aller dans une position de parole basée sur l’évocation est de le guider vers un ralentissement de son débit verbal.

Le vécu de l’action concerne la succession des actions élémentaires que le sujet met en œuvre pour atteindre un but.

Qu’est-ce qu’une technique d’entretien ? C’est un ensemble de pratiques d’écoute basées sur des grilles de repérage de ce qui est dit et de techniques de formulations de relances (questions, reformulations, silences) qui visent à aider, à accompagner la mise en mots d’un domaine particulier de l’expérience en relation

Cette dichotomie de base va nous conduire à poser deux grands principes dans la formulation des questions propres à l’entretien d’explicitation : 1)Ne pas poser de questions qui induisent des réponses de l’ordre du déjà conceptualisé. En résumé, éviter tout ce qui est demande d’explication directe, en particulier : pourquoi. 2)Formuler des

L’action est une connaissance autonome

Ou bien on peut trouver, dans les écrits de Vygotsky, une distinction entre sens et signification empruntée au philosophe français F. Paulhan (1904) qui a beaucoup publié au début du siècle, suivant que dans l’usage fait des mots le sujet en intègre les valeurs issues de sa propre expérience (sens) ou qu’il les utilise pour leur valeur sociale,