C’est dans la mesure où l’enfant s’épanouit dans sa spécificité, à chaque étape de son développement, qu’il prépare un adulte bon et socialement bénéfique.

Outre la non-linéarité du développement (la dynamique des embrasements cognitifs et sensoriels) qui vient d’être évoquée, révélant un enfant parfois plus lucide que l’adulte sur certaines choses ou certains détails, elle comprend que « l’intelligence ne se construit pas lentement…, comme le concevait la psychologie mécanique » (p. 56), mais qu’il y

le pédagogue français Édouard Séguin (1812-1880)

C’est aussi dans cet esprit d’éducabilité issu d’Itard qu’en ce début de XXIe siècle des centres scolaires nouveaux sont créés pour utiliser les concepts et méthodes issus des sciences cognitives et du cerveau afin d’apporter une lecture inédite des besoins pédagogiques des élèves avec troubles des apprentissages : dyslexie, dyscalculie, dyspraxie

Selon lui, l’intériorisation des activités pratiques de l’enfant en activités mentales de plus en plus complexes était assurée par les mots, origine de la formation des concepts.

pour apprendre

John Locke (1632-1704), philosophe anglais du XVIIe siècle, était empiriste. Cela veut dire que, selon lui, les Idées innées n’existent pas et que tout s’acquiert par l’expérience sensible dans l’environnement. Les expériences et sensations de l’enfant vont dès lors s’imprimer sur une « table rase » qui est l’état de départ du développement,

Ce qui a été radicalement nouveau, avec Piaget, c’est de considérer l’enfance comme le terrain expérimental de l’épistémologie, au sens des mécanismes généraux de la construction des connaissances (ou cognition), qu’il s’agisse de logique, de mathématiques ou de physique. Avec cette « épistémologie génétique » (Piaget, 1970), définie en référence à

c’est ici une conception dynamique du développement cognitif, en contexte social, plus proche des progrès fulgurants