
Internet rend-il bête ? (French Edition)

Shakespeare, Cervantès, Molière et Milton, sans parler de Bacon et Descartes,
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La tablette de cire était importante pour une autre raison. Lorsque les anciens voulaient un moyen peu coûteux de stocker ou de diffuser un long texte, ils attachaient ensemble quelques tablettes avec une lanière de cuir ou de tissu.
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Mais sa caractéristique la plus radicale, du moins quand on pense à ce qui existe pour les livres, c’est que des liens sont intégrés dans le texte qu’il affiche. Il transforme les mots des livres en hypertextes.
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deux sphères séparées : l’une matérielle et l’autre éthérée.
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Si la mémoire de travail est le bloc-notes de l’esprit, la mémoire à long terme est son système de classement. Son contenu réside essentiellement en dehors de notre conscience.
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Une lettre personnelle écrite, mettons, au XIXe siècle ressemble peu à un courriel personnel ou à un SMS d’aujourd’hui. En cédant au plaisir de la simplicité et de la spontanéité nous avons restreint notre force expressive et fait disparaître l’éloquence
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Dans son ouvrage de 2005, Ce qui est mauvais est bon pour vous, Steven Johnson opposait l’activité nerveuse intense et fort étendue que l’on observe dans le cerveau des utilisateurs d’ordinateur à celle beaucoup plus restreinte chez les lecteurs de livres. Cette comparaison l’amena à dire que
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le nombre d’instructions que peut exécuter une puce d’ordinateur à la seconde a doublé à peu près tous les trois ans, cependant que le coût du traitement de ces instructions a diminué pratiquement de moitié chaque année.
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Il nous ramène à notre état natif de déconcentration par le bas, tout en nous donnant bien plus de distractions que nos ancêtres n’en ont jamais eu à combattre.