Cessez d'être gentil soyez vrai: Être avec les autres en restant soi-même (French Edition)
Thomas D'Ansembourgamazon.com
Cessez d'être gentil soyez vrai: Être avec les autres en restant soi-même (French Edition)
Puis-je vivre mon identité autrement que dans la plainte ou la révolte? Puis-je me sentir en sécurité autrement qu’en m’appuyant contre quelque chose ou quelqu’un, autrement qu’en me justifiant ou en m’opposant? Puis-je sentir ma sécurité intérieure, ma force intérieure par moi-même, hors pouvoir, hors tension?
Nous pouvons donc souvent nous couper totalement de nos sentiments et de nos besoins, c’est-à-dire nous interdire de les ressentir, de les écouter, et bien les «bétonner». Toutefois, nous ne pouvons pas être dépourvus de sentiments et de besoins, même si souvent nous n’en sommes pas du tout conscients.
Nous agissons en fonction de critères extérieurs: l’habitude, la tradition, le devoir imposé ou supposé («Je crois devoir…»), la crainte du regard de l’autre (pression sociale), l’autre étant les parents, le conjoint, les enfants, les milieux social et professionnel ou, plus simplement, cette partie de nous-même que nous ne connaissons
Nous nous piégeons nous-même et nous avons tendance à piéger l’autre lorsque nous ne prenons pas soin de différencier notre vrai besoin de notre demande. En remontant en amont de notre demande pour identifier notre besoin, nous nous donnons de la liberté. Nous constatons par exemple que nous pouvons nourrir de toutes sortes de façons différentes no
... See morepour cause: nous n’avons jamais acquis le vocabulaire de notre vie intérieure. Nous n’avons pas appris à décrire précisément ce que nous sentons ni quels sont nos besoins.
Communiquer, c’est exprimer et écouter; c’est s’exprimer et laisser l’autre s’exprimer, s’écouter soi, écouter l’autre et souvent s’assurer qu’on s’est bien écoutés mutuellement.
pour les nettoyer de tout ce qui est — ou peut être entendu comme — jugement, interprétation, reproche, critique, préjugé, cliché, rapport de force ou de comparaison, parce que nous savons d’expérience que si l’autre entend quoi que ce soit que nous formulons comme un jugement, une critique, un reproche, une idée toute faite sur lui, il ne nous éco
... See moreEt j’ai voulu longtemps garder toutes les portes ouvertes devant moi sans en passer aucune, avant de prendre conscience que si, dans une vie, beaucoup de choses extrêmement variées sont effectivement possibles l’une après l’autre, il n’existe qu’«un seul possible» à la fois.
Nous utilisons un langage qui nous déresponsabilise de ce que nous vivons ou de ce que nous faisons. D’abord, nous avons appris à reporter sur les autres ou sur un facteur extérieur à nous la responsabilité de nos sentiments. «Je suis en colère parce que tu…» (le «tu qui tue» évoqué par Jacques Salomé). «Je suis triste parce que mes parents…, Je su
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