1000 Jours en quête de sens: Une odyssée moderne (French Edition)

J’ai trouvé élégante la manière dont elle définit ce concept : « un état qui révèle les capacités ». Prenons l’exemple des footballeurs. Ils savent lire les mouvements, se placer et marquer. Dans ce contexte, ils sont dans un état d’intelligence. Ainsi, il n’y aurait pas d’individus « intelligents » ou non. Il y aurait simplement ceux qui accèdent

Aujourd’hui, de nouvelles frontières nous appellent – la Lune, Mars et au-delà. L’Homme continuera toujours d’explorer, non par nécessité pour sa survie, mais parce qu’il est habité par ce besoin de comprendre quelle est sa place dans l’Univers.

Celles et ceux qui me connaissent savent que j’ai une grande admiration pour Bruce Lee. Lui disait : « Je ne peux pas vous enseigner, seulement vous aider à vous explorer. » Plus j’y pense, plus j’imagine Bruce Lee comme la réincarnation de Musashi.

Tout au long de ce voyage intellectuel, ne prétendons jamais détenir la vérité, mais accueillons toutes les éventualités. Nous voilà devenus des nomades du questionnement, plutôt que des sédentaires de la certitude.

je me suis souvenu de ma définition de l’exploration : expérimenter l’inconnu. Explorer, ce n’est pas seulement un déplacement physique. La culture, les sciences, les émotions, les relations, la spiritualité, l’autoanalyse : toutes ces dimensions de l’existence humaine sont autant de territoires à découvrir.

j’avais décidé de ne plus écouter mes pensées limitantes. Remplacer la question « Est-ce réalisable ? » par « Comment puis-je y arriver ? » ouvre une porte vers des possibilités infinies.

Tout Homme est tiraillé entre le besoin de l’Arbre et de la Pirogue. Cette idée vient d’un mythe mélanésien. L’Arbre, c’est l’enracinement, l’identité. La Pirogue, c’est le voyage, l’arrachement à soi. On erre ainsi constamment entre ces deux besoins, cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre, jusqu’au jour où l’on comprend que c’est avec un Arbre que

Peut-être que ma spécificité se trouvait dans ma capacité à interroger mes incertitudes, à clarifier mes intentions et, surtout, à les mettre en œuvre. L’introspection active, ce n’est pas quelque chose que l’on apprend à l’école.

je me suis remémoré ma vie d’avant. Je me suis revu enfermé dans un bureau, en train de vendre mon temps au profit des rêves d’autrui. Je me suis souvenu de ma petite boule noire. Et puis je me suis remercié d’avoir eu le courage de tout quitter. Je rêvais d’une vie d’aventure. « Pourquoi pas ? », m’étais-je dit.

Je ne crois pas que l’amour nous tombe dessus. Comme l’auteur américain Gary Chapman1, je crois que l’amour est un choix que l’on fait chaque jour. Aimer, c’est choisir la patience, la compréhension, la compassion, le soutien, le dévouement.