Sublime

“existential distress” at the approach of death.

Le médecin en moi savait qu’il était inutile de dire « Je vais battre ce cancer ! » ou se demander « Pourquoi moi ? », la réponse étant : « Pourquoi pas ? »

to persist despite being unable to struggle.

Mais soudain, d’un soupir il semblait s’éteindre, une fêlure remplie d’absence se creusait. Alors, à nouveau, il lui fallait écrire. Émile ne s’illusionnait pas sur sa production : peu lui importait d’exhumer la phrase juste ou la tournure idoine. Du reste, rien ne semblait réellement tenir, le jeune homme s’échinait à coudre un patchwork mal équil

Docteur, j’avais assumé le rôle de l’agent, de l’instigateur. Malade, je n’étais plus que celui qui subit.

…what the sociologist Michael Bury calls ‘biographical disruption.’ His work highlights how the experience of illness or breakdown ruptures the fabric of normal life and forces us to rethink our relationships to our bodies, our lifeworld, our mortality, our values and our identity.

nous avons tous en tête une notion de ce qui est bon mais nous ne pouvons pas tout le temps nous y conformer ?

Je me sentais à l’hôpital comme prisonnier d’une jungle à l’été sans fin, trempé de sueur et balayé par la pluie diluvienne des larmes des familles des disparus.

Ce partage d’expériences peut profiter à tous. Celles et ceux qui accompagnent les personnes en fin de vie disent qu’elles évoquent peu ce qui semble préoccuper la plupart d’entre nous à d’autres âges de la vie. Ainsi ces personnes ne parlent pas d’argent ni de relations de pouvoir. Elles parlent plus d’amour, de valeurs, de relation à l’autre, voi