Sublime

Madame Mermoz avait eu une jeunesse mélancolique, étouffée. La gaieté qui est son élément naturel – des maladies successives, des complications familiales la lui avaient interdite. Son mariage, conclu hâtivement, avait été malheureux. Ayant quitté Paris, elle vivait à Aubenton, dans l'hôtel du Lion d'Or, dont son mari était propriétaire. Elle n'ava

Le plus paradoxal était que, tandis que Paris faisait fête à tels écrivains allemands qui avaient participé à tous les égarements de la fureur nationaliste contre la France, les vrais amis de la France, ceux qui avaient été pendant la guerre les fidèles gardiens de l’esprit européen, ont été – à une ou deux exceptions près – systématiquement laissé

De telle sorte que, de ma volonté d’être en bonne santé, de ma volonté de vivre, j’ai fait ma philosophie…

« Oh, Marie, lui confiera-t-il, ce qui met un sentiment comme le nôtre au-dessus de toutes les choses de ce monde à mes yeux, c’est de trouver en vous une âme qui puisse m’entendre, un cœur dans lequel l’orgueil du mien peut tout verser. Ce qui vaut à lui seul pour moi tous les trésors de l’univers, c’est d’avoir rencontré un être au monde qui me c