Sublime

Arrivé sans le sou à Philadelphie à l’âge de dix-sept ans, il a fait fortune dans l’imprimerie ; il a su divertir le bon peuple de Pennsylvanie par ses petits essais cocasses et édifiants, il a su faire les délices, à Versailles, de la cour de Louis XVI ; il a démontré la nature électrique de la foudre et inventé le paratonnerre ; il a contribué à

Il faut pourtant reconnaître que Benjamin Franklin a su concevoir une notion tout à fait nouvelle de l’humanité ; pour lui, chacun d’entre nous est responsable de sa propre destinée. Le travail, les bonnes mœurs prennent le pas sur la naissance, et la grandeur procède de la volonté plutôt que de l’hérédité.

Benjamin Franklin ne croyait guère au génie, et rien ne lui était plus étranger que l’idée qu’il y ait des hommes naturellement meilleurs que d’autres, que quelques privilégiés doivent à une supériorité innée de mériter de diriger les foules. Franklin croyait à la perfectibilité de l’homme, de tous les hommes. Il croyait que la grandeur procède des

Ne néglige ni la perte insignifiante, ni le gain minime,

Je choisis donc les noms des treize vertus qui me parurent alors nécessaires ou désirables, et ajoutai à chacune un bref précepte qui en exprimait tout le sens que je souhaitais lui donner.

que la perfection du caractère peut malheureusement entraîner de la jalousie et de la haine ; que l’on devrait, par souci de bienveillance, se permettre quelques défauts, de façon à s’assurer de garder l’approbation de ses amis.

13. Humilité Imiter Jésus et Socrate.