
Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)

Envoûtée par un sentiment de profonde quiétude, j'ai dû réfléchir à ce qu'impliquerait mon rétablissement.
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
Je ne savais plus marcher ni parler ni lire ni écrire ni même me tourner dans mon lit et pourtant il me semblait évident que tout allait bien.
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
M'ébattre dans le monde enchanté de mon hémisphère droit déconnecté du réel me semblait une perspective alléchante ! À l'inverse, réactiver les facultés analytiques de mon hémisphère gauche me réclamerait bien des efforts.
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
« C'est un S. » Je lui ai répondu : « Non, maman, c'est un gribouillis en forme de vague. » Elle n'a pas voulu céder : « Ce gribouillis en forme de vague, comme tu dis, est un S. Il se prononce esse. » J'ai cru qu'elle perdait la tête !
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
Ma guérison a reposé sur ma capacité à décomposer la moindre tâche en une succession d'actions simples.
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
Notre ADN nous apparente aux oiseaux, aux reptiles, aux amphibiens, aux autres mammifères et même aux plantes.
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
S'il me fallait qualifier ce que je ressens au plus profond de mon hémisphère droit, j'emploierais le terme de « joie ». Mon hémisphère droit exulte à la seule idée d'être en vie !
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
Je définirais la responsabilité comme la capacité de décider à tout moment de notre réaction aux stimuli que nous envoie notre environnement.
Jill Bolte Taylor • Voyage au-delà de mon cerveau (Essais et documents) (French Edition)
Comme je l'ai dit plus tôt, la douleur physique correspond à un simple phénomène physiologique : elle avertit notre cerveau d'un traumatisme que vient de subir notre organisme. Il faut à tout prix prendre conscience que l'on peut très bien éprouver une douleur physique sans pour autant se laisser envahir par une souffrance émotive.