Le Suicide français

Ce sont ces Ashkénazes résistants pendant la guerre, issus des groupes socialistes, bundistes, communistes, sionistes, qui fondèrent le CRIF en 1944, comme pour se démarquer d’un Consistoire qu’ils jugeaient trop français, trop israélite, trop compromis avec Vichy. Très vite, ils abandonnèrent ce mot israélite, pour retrouver le vieux vocable de ju

La destruction de la famille occidentale arrive à son terme. Nous revenons peu à peu vers une humanité d’avant la loi qu’elle s’était donnée en interdisant l’inceste : une humanité barbare, sauvage et inhumaine. L’enfer au nom de la liberté, de l’égalité. L’enfer au nom du bonheur. Pascal nous avait prévenus : « Qui fait l’ange fait la bête. »

On psychanalysa sans se lasser la formule maladroite du Premier ministre Raymond Barre pour lui découvrir un insoutenable inconscient antisémite : « Cet attentat odieux voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic. »

« Tout hussard qui n’est pas mort à trente ans est un jean-foutre », avait dit le général Lasalle ; un rocker aussi.

Le triptyque soixante-huitard : Dérision, Déconstruction, Destruction, sapa les fondements de toutes les structures traditionnelles : famille, nation, travail, État, école.

C’est l’élite de la gauche française, la crème de la crème, sortie des meilleures écoles, qui tenait la plume. Ils avaient pour nom Lamy, Camdessus, Peyrelevade, Lagayette.

rétablissement de l’ISF (impôt sur la fortune qui avait été supprimé par Jacques Chirac) pour financer le RMI (revenu minimum d’insertion.) Les spécialistes de la dépense publique avaient souri avec mansuétude : ils savaient, eux, qu’il est interdit d’affecter une dépense à une recette.

« C’est un grand tort que d’avoir raison trop tôt. » L’auteur de cette formule sentencieuse, Edgar Faure, était en cet automne 1973 président de l’Assemblée nationale.

Chateaubriand avait été prophète en 1840 : « Détruisez le christianisme et vous aurez l’islam. »