Épicure, autre penseur grec important qui est intervenu dans le débat en exprimant des idées radicalement différentes sur l’eudémonisme et la mission du philosophe. Quand vous lirez Épicure d’ici deux semaines vous verrez qu’il parle, lui aussi, du bien-vivre mais en employant un tout autre terme. Il est beaucoup question chez lui d’ataraxie

Je vais vous exposer une théorie de la psychiatrie qui me paraît des plus pertinentes dans notre discussion. Alfred Adler, médecin viennois, a beaucoup écrit sur les sentiments universels d’infériorité qui naissent simplement du fait, pour un être humain, de grandir et de connaître une longue période pendant laquelle nous nous sentons sans défense,

D’abord, Franco, j’use du terme de “Nature” dans un sens particulier. Je ne désigne pas par ce mot les arbres ou les forêts, l’herbe ou l’océan, ni tout ce qui n’est pas produit par la main de l’homme. Je désigne par ce mot tout ce qui existe : le nécessaire absolu, l’unité parfaite. Par “Nature”, je fais référence à ce qui est infini, unifié,

Et la grande question : êtes-vous satisfait de votre vie, Franco ? — Oui, mais non sans une certaine mélancolie. Vous connaître m’a montré une autre facette de la vie, l’existence d’une vie de l’esprit que je n’appréhende pas pleinement. Mais me réconforte beaucoup l’idée que vous êtes là, et continuerez de partager avec moi votre investigation de

c’est un privilège et une joie pour moi que de pouvoir discuter avec d’autres de sujets aussi graves. Et le maître nous enseigne à argumenter. Si un point paraît trop évident, on nous incite à nous poser la question de savoir pourquoi l’auteur l’a mentionné – peut-être y a-t-il plus derrière les mots. Si nous sommes convaincus d’avoir tout compris,

De plus en plus de gens aujourd’hui se montrent inquiets, font marche arrière, et regardent vers la sortie quand ils apprennent que je suis psychiatre. Ils ont cette opinion stupide que les psychiatres lisent dans les pensées et peuvent avoir accès à vos plus noirs secrets. » Alfred acquiesce de la tête. « Bon, mais peut-être n’est-ce pas si

Impossible de nier l’intelligence hors norme de l’auteur. Maintenant enfin, enfin il comprend pourquoi le grand Goethe et tous les autres Allemands qu’il aime tant – Schelling, Schiller, Hegel, Lessing, Nietzsche – ont vénéré cet homme. Comment ne pas admirer un esprit comme celui-là ? Mais ils appartenaient évidemment à un autre siècle et ils

Bento, si les rituels, les cérémonies et, oui, la superstition aussi sont si profondément ancrés dans la nature même de l’homme, alors peut-être est-il légitime d’en conclure que l’être humain en a besoin. — Je n’en ai pas besoin, quant à moi. Les enfants ont besoin de choses dont les adultes n’ont pas besoin. L’homme d’il y a deux mille ans avait

auteur de livres qui ont véritablement changé le monde. Il a imaginé avant tout autre la sécularisation de la société, l’État démocratique en politique, l’avènement des sciences naturelles, et il a ouvert la voie aux Lumières.