Notons qu’une crise économique peut, par nécessité de restriction, aider à se délivrer de l’hyperconsommation ; la première réaction à l’appauvrissement est le recours au crédit, la seconde est le contrôle de sa propre consommation. Il importe en même temps de promouvoir une tempérance consommatrice mais qui doit elle-même être tempérée (on

Mais c’est aussi la culture française que je faisais mienne, de Montaigne à Montesquieu, de Voltaire à Diderot, de Rousseau à Hugo, qui me vouait à l’universalisme.

Le meilleur est qu’il y ait désormais interdépendance accrue de chacun et de tous, nations, communautés, individus, sur la planète Terre, que se multiplient symbioses et métissages culturels en tous domaines, que les diversités résistent en dépit des processus d’homogénéisation qui tendent à les détruire. Le meilleur est que les menaces mortelles

L’obsession permanente du profit devient une intoxication où l’argent, de moyen, devient fin.

À l’heure de la globalisation, la compétition des villes entre elles se traduit dans les pays du Nord par plusieurs défis majeurs lancés aux nouveaux ensembles urbains, ainsi que le souligne bien François Ascher4. Selon cet auteur, un premier défi est celui de la concurrence entre les villes (ce qui n’est pas chose nouvelle) qui doivent être en

Comme il a été dit, « les analphabètes du xxie siècle ne seront pas ceux qui ne peuvent lire ni écrire, mais ceux qui ne peuvent apprendre, désapprendre, réapprendre ».

Avec l’écologie apparaît la première science systémique et transdisciplinaire. La nature terrestre est constituée d’écosystèmes, ensembles géographiquement localisables constitués par les interactions entre animaux, végétaux, unicellulaires, sols et climats.

L’économie sociale et solidaire (ESS), aux racines historiques profondes (elle remonte au xixe siècle), rassemble une grande diversité d’initiatives économiques ne relevant ni du secteur public ni du champ capitaliste. Ces initiatives visent à produire, consommer, employer, épargner et décider de manière plus respectueuse des hommes, de

milliards d’hectares les terres mal exploitées. Une politique d’ensemble se conjuguerait avec une politique de réforme alimentaire. On pourrait nourrir 9 milliards d’humains avec 1,5 à 2 milliards d’hectares de terres, en abandonnant le modèle carné nord-américain ou argentin ; 7 kilos de céréales sont nécessaires à la production d’1 kilo de