C’est le processus déchaîné aux trois faces (mondialisation, occidentalisation, développement) qui dégrade la biosphère de façon irrésistible, aussi bien globalement que localement ; c’est tout le dynamisme d’une civilisation issue de l’Occident, comportant les développements non stop de la science, de la technique, de l’industrie, de la

Enfin, penser la croissance urbaine demande d’envisager l’arrêt du gigantisme et l’inversion des flux migratoires. Les prédictions des démographes, économistes, sociologues projettent candidement les grands courants actuels dans le futur sans songer que les courants dominants créent des contre-courants, que l’inattendu arrive souvent (ce fut le cas

La notion de développement englobe les multiples développements de la prospérité et du bien-être, l’amélioration générale des conditions de vie, la réduction des inégalités, la paix sociale, la démocratie. C’est

Il faut militer pour un réel développement urbain participatif où la ville serait comprise dans sa complexité. Il est primordial de penser la ville en relation avec son espace régional, le réseau urbain dans lequel elle s’inscrit, et, au-delà, les réseaux de villes auxquels elle est susceptible de participer. C’est là une approche globale qui tient

Elle partirait du constat que la globalisation a créé le substrat d’une société-monde (réseau de communications multiples et immédiates sur le globe, économie désormais planétaire), mais sans créer des institutions propres ni une conscience commune. Il serait d’abord nécessaire d’élaborer, à partir d’une ONU réformée, non pas un gouvernement

La réforme de l’éducation doit partir de la parole de l’Émile de Jean-Jacques Rousseau où l’éducateur dit de son élève : « Je veux lui apprendre à vivre. » La formule est excessive, car on peut seulement aider à apprendre à vivre. Vivre s’apprend par ses propres expériences, avec l’aide d’autrui, notamment parents et éducateurs, mais aussi les

Ainsi donc, la réduction progressive des inégalités doit s’effectuer à la fois par une politique planétaire (politique de l’humanité, politique de civilisation), par des politiques nationales réduisant les écarts de niveaux de vie, régénérant les solidarités, combattant la corruption, enfin par les réformes de vie et les réformes éthiques

Une politique de l’humanité embrasserait les différents problèmes qui se posent dans les différentes régions du globe et, au lieu d’une formule standard appliquée dans les contextes les plus divers, elle élaborerait des actions convenant à ces contextes. Ainsi, par exemple, les pays riches devraient combiner les croissances nécessaires avec les

Enfin la réforme introduirait aux problèmes vitaux, fondamentaux et globaux occultés par le morcellement disciplinaire. La réforme introduirait à tous les niveaux de l’enseignement, depuis le primaire jusqu’à l’université, les matières suivantes :