La Méthode Schopenhauer (Littérature) (French Edition)

Marx n’avait-il pas raison quand il disait que toutes les religions fondées sur la délivrance, ou sur une meilleure vie dans l’au-delà, ne s’adressent qu’aux pauvres, aux souffrants et aux esclaves ? « Mais,

Les thérapeutes expérimentés ne prennent jamais pour argent comptant ce que leur racontent les patients sur les mauvais traitements que d’autres leur font subir. Au contraire, ils estiment que les individus sont, dans une certaine mesure, les cocréateurs de leur environnement social et que les relations sont toujours réciproques.

Puisque, disais-je, la psychothérapie n’offrait pas de solution à mon problème, j’ai décidé de me guérir moi-même par la bibliothérapie, c’est-à-dire assimiler les idées des plus grands penseurs de tous les temps. J’ai donc entrepris de lire méthodiquement tout le corpus philosophique, depuis les présocratiques grecs jusqu’à Popper, Rawls et Quine.

l’évolution de Philip quant à sa participation au groupe n’avait rien d’original. Dans bien des cas, les membres entrent dans un groupe avec un objectif bien précis en tête. Par exemple : mieux dormir, ne plus avoir de cauchemars, surmonter une phobie. Puis, au bout de quelques mois, ils s’assignent de nouveaux objectifs, plus ambitieux, comme appr

Kant, qui est mort en 1804, alors que Schopenhauer n’avait que seize ans, révolutionna la philosophie avec cette idée qu’il nous est impossible de vraiment faire l’expérience du réel, étant donné que toutes nos perceptions, nos données sensorielles, sont filtrées et passent par notre système neuro-anatomique inné.

En ce qui me concerne, je trouve du réconfort dans cette idée que ma mort commande ma vie. » Philip s’exprimait avec une ferveur inhabituelle. « Il y a un réconfort dans l’idée de ne pas laisser les trivialités, les succès ou les échecs insignifiants, ce que je possède, le souci d’être aimé (Qui m’aime ou qui ne m’aime pas ?) grignoter le plus prof

Cette nuit, par exemple, j’ai lu un texte intéressant, un passage des Mémoires de Nabokov, Autres rivages, où il décrit la vie comme une étincelle entre deux mondes de ténèbres identiques, celui qui précède notre naissance et celui qui suit notre mort. Et c’est curieux qu’on attache une telle importance au second, et si peu au premier. D’une certai

Les rois laissèrent leur couronne et leur sceptre, les héros leurs armes [… ] Mais parmi eux, il y a les grands esprits qui ne tiraient pas gloire des choses extérieures mais d’eux-mêmes. Ceux-ci, dis-je, ont pu préserver leur grandeur1.

puissance et la profondeur des quatre nobles vérités de Bouddha : 1. la vie est souffrance ; 2. la souffrance est causée par l’attachement (aux objets, aux idées, aux individus, à la survie elle-même) ; 3. il existe un antidote à la souffrance : la cessation du désir, de l’attachement, du moi ; 4. il existe un chemin spécifique vers une existence d