Schopenhauer nous demande de vivre et de jouir de la vie maintenant, plutôt que de vivre dans l’espoir d’un avenir meilleur. Deux générations plus tard, Nietzsche allait reprendre cette injonction à son compte, voyant dans l’espoir notre plus grand malheur, mettant au pilori aussi bien Platon et Socrate que le christianisme, tous coupables de nous

Les discours que Goenka prononçait le soir exposaient les fondements de sa technique. Le concept-clé en est l’anitya, « l’impermanence ». Si l’on apprécie pleinement l’impermanence de chaque stimulus physique, il n’y a plus qu’un pas vers l’application de ce principe d’anitya à tous les événements et désagréments de la vie. Car tout passe, et l’on

Pendant quelques instants, toute son attention fut absorbée par un passage d’Épictète : « Si tu désires être philosophe, prépare-toi dès lors à être ridiculisé et raillé par la foule […] Souviens-toi que, si tu persévères, ceux mêmes qui d’abord se moquaient de toi t’admireront plus tard. […] S’il t’arrive par hasard de te retourner vers

Empruntant la voie tracée par Zarathoustra, il avait partagé sa sagesse, s’était transcendé lui-même en allant vers les autres et avait mené sa vie d’une manière telle qu’il était prêt à la recommencer éternellement.

Bien, procédons autrement. J’ai toujours considéré la psychothérapie comme une vocation plus qu’un métier, une manière de vivre pour ceux qui se soucient des autres. Et ce souci des autres, je ne le trouve pas beaucoup en vous. Le bon psychothérapeute veut alléger la souffrance, voir les gens s’épanouir. Mais chez vous tout n’est que mépris pour

Kierkegaard décrivait certains individus comme étant plongés dans un “double désespoir”, c’est-à-dire désespérés mais se mentant tellement à eux-mêmes qu’ils ne voient même pas qu’ils le sont.

Comment comprenons-nous ces forces inconscientes ? Comment les communiquons-nous aux autres ? Bien qu’elles ne puissent pas être conceptualisées, elles peuvent en revanche être vécues, éprouvées et, aux yeux de Schopenhauer, transmises directement, sans passer par les mots, grâce à l’art. C’est pour cela qu’Arthur allait beaucoup plus s’intéresser

Aussi ses défenses contre l’isolement étaient-elles solides et enracinées : il choisit volontairement la solitude, les autres hommes étaient indignes de sa compagnie, la mission dont son génie l’avait investi exigeait cet isolement, la vie des génies se doit d’être un « monodrame » et la vie personnelle d’un génie ne doit avoir qu’un seul but :

Schopenhauer proposa encore une autre méthode pour tenir en échec la peur de la mort : plus l’épanouissement de la personnalité est profond, moins cette peur est forte. Si la position de Schopenhauer fondée sur l’unicité de l’univers peut sembler quelque peu faiblarde aux yeux de certains, en revanche la solidité de ce dernier argument est