La majorité peut décider qui est l’étranger dans le pays. C’est là une question de puissance, comme tout d’ailleurs dans les relations des peuples.

Aurons-nous donc à la fin une théocratie ? Non ! Si la foi nous maintient unis, la science nous rend libres.

Or, j’estime que la lumière électrique n’a point été inventée pour que quelques snobs illuminent leurs salons, mais bien pour que, à sa clarté, nous résolvions les questions qui préoccupent l’humanité.

La démocratie, sans l’utile contrepoids d’un monarque, est sans mesure dans l’approbation comme dans improbation, conduit au bavardage parlementaire et à la vilaine catégorie des politiciens professionnels. Et puis, les peuples actuels ne se prêtent pas à la démocratie absolue, et je crois que, dans l’avenir, ils s’y prêteront de moins en moins. La

Dans la détresse, nous restons unis, et alors nous découvrons soudain notre force.

Nous sommes ce qu’on nous a fait dans le ghetto.

Je crois à l’ascension progressive de l’homme vers une civilisation toujours plus élevée. Seulement, je considère cette ascension comme désespérément lente.

Par conséquent, nous ne laisserons point prendre racine aux velléités théocratiques de nos ecclésiastiques. Nous saurons les maintenir dans leurs temples, de même que nous maintiendrons dans leurs casernes nos soldats professionnels. L’armée et le clergé doivent être aussi hautement honorés que leurs belles fonctions l’exigent et le méritent. Dans

Les Juifs ne tarderont pas à s’apercevoir qu’un nouveau champ est ouvert en permanence à leur esprit d’entreprise – jusqu’ici haï et détesté.